C?est un Gilbert Gress en pleine forme que Christian Despont a interview? dans Le Temps de vendredi avant le match de Coupe contre Servette de ce samedi.
Le mythique Gilbert explique notamment pourquoi il ne lui arrive jamais de douter de lui-m?me:
? Un jour que nous disputions un tournoi dans le Seeland, avec Neuch?tel Xamax, nous nous sommes retrouv?s en finale contre le Borussia Dortmund. Nous jouions sur un petit terrain de campagne; pas un champ de patates, mais presque. En face, c??tait du solide. J?ai dit aux joueurs: ? On ne change rien: circulation du ballon ! ?. A l?arriv?e, nous avons gagn? 4-1. Ce fut comme une r?v?lation. En un instant, j?ai acquis la certitude que rien ne justifie un complexe d?inf?riorit?. Jamais, depuis, je n?ai chang? d?organisation tactique. ?
Ou encore comment sa femme lui fait le m?me reproche depuis 18 ans:
- Votre cons?cration en mati?re d?opini?tret? reste ces fameuses derni?res minutes de jeu contre le Bayern Munich, en Coupe des Champions, o? Xamax avait continu? d?attaquer malgr? un score qui le qualifiait?
- Ma femme me le reproche encore! L?thi avait des crampes. Je l?ai remplac? par un autre attaquant, Van der Gijp. Un peu plus tard, nous avons encaiss? le but qui nous ?liminait. Ma femme me r?p?te depuis dix-huit ans: ? Si tu avais introduit un d?fenseur, tu aurais ?limin? le Bayern? ?
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