Que vaut la coupe de l’UEFA ?

Cette bonne vieille C3 – ancienne Coupe des villes de foire – rythme depuis 1958 les saisons footballistiques du Vieux Continent.

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Au gré des diverses formules testées, la C3 a toujours été dans l’ombre de la « coupe aux grandes oreilles », la prestigieuse coupe des clubs champions, devenu en 1992/1993 la Ligue des Champions.
Pourtant, que de grands clubs au palmarès de la C3 : Real, Liverpool, Bayern, Ajax…

Néanmoins, ces mêmes grands clubs ont toujours traités avec beaucoup de condescendance cette compétition, à l’image d’un Beckenbauer en 1996 avec son Bayern vainqueur du Bordeaux de Lizarazu, Dugarry et Zidane. Le phénomène s’est accéléré avec les gains financiers importants générés par une participation à la Ligue des Champions, plus exposée médiatiquement, et dont beaucoup de clubs font la participation (!) à cette compétition l’objectif de leur saison.

Du coup, la C3, exilée le jeudi soir, peu suivie par les TV (en France tout au moins), avec une formule de poules peu attrayante, en prolongement de cette « coupe » Intertoto très discutable, intéresse peu.

Et pourtant, la C3 a été l’occasion de voir ces dernières années des matchs très intéressants, comme le Liverpool-Alavès de 2001 (5-4, but en or), le Porto-Celtic de 2003 (3-2 après prolongations) ou le Sporting-CSKA Moscou de l’an dernier, qui a fait pleurer tout un stade (défaite 3-1 des Portugais) !

Elle est aussi l’occasion unique de voir des affiches comme Boro-Roma, Bolton-OM, et autre Palerme-Schalke 04, et surtout de revoir les clubs d’Europe de l’Est, rarement conviés à la grosse bouffe de la Champion’s League, et qui se rabattent comme des morts de faim sur la C3, comme le Levski Sofia et le Zénith St Petersbourg cette saison, et le CSKA l’an dernier.

Vous connaissiez Arshavin, vous, avant hier soir ?

Pour en savoir plus.
Site Coupe de l’UEFA

 
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