Contacté par une ancienne célébrité (photo) peu en phase avec les réalités actuelles, et internet notamment, mais connaisseuse s’il en est du football français, j’ai souhaité relancer un petit peu le débat sur la cuvée 2006 de Domenech par ce post. Pour tous ceux qui, comme notre ami Footix (pardon, j’avais promis…) n’auraient pas eu la patience de disséquer les (la) centaines de commentaires plus pertinents les uns que les autres qui affluent sur parlonsfoot.com, après la publication sur notre blog bien aimé de la liste des 23 qui n’auront finalement pas tant de chance que ça puisqu’ils vont devoir passer leurs vacances en Allemagne. Relativisons en effet la portée de cet événement, pas de jolies coréennes consententes à se mettre sous la dent cette fois, mais des pauvres filles à peine majeures obligées d’être là par des proxénètes moldaves. Bref, revenons au foot.
Les trois légèretés de Domenech selon notre ami Footix :
1- Le dilemne Cissé-Anelka : Le second est quand même plus inventif et inspiré que le premier, et en plus il sait aussi faire la seule chose que réussi vraiment Djibril : A donf en avant toute et droit au but tête baissé. Sauf qu’Anelka, il marque, et ne s’effondre pas dans les panneaux publicitaires emporté par son élan après avoir envoyé le dernier ballon Adidas en cadeau souvenir aux supporters les plus haut placés.
2- Le trilemne Dhorasso-Giuly-Ribery : Le premier, franchement, je ne comprends pas. Il est bon, il l’a prouvé… à Lyon. Mais depuis. On ne sélectionne pas un gars juste pour un but, certes hallucinant, en finale de la coupe de la France. Ribery, c’est une bonne chose. Populaire et vraiment bon à la fois, avec un tempérament certain. Il suffit qu’il se la sente bien et il peut vraiment se faire un nom dans cette compétition. Mais il a intérêt à le faire car dans ce genre de poste, explosif, rapide, et avec un physique du même accabit, on pourrait vite regretter un Giuly qui a prouvé sa valeur au plus haut niveau européen du moment, et malgré la concurrence, au Barça. Progression constante depuis ses années monégasques. Deux finales de Ligue des Champions en deux ans, une patte et une grinta cartaine.
3- Le dilemne qu’on imaginait pas puisqu’ils sont tout les deux sur la pelouse : Jean-Alain Boumsong et Mickaël Sylvestre. Alors là, autant pour le premier j’avoue ne pas avoir entendu parler de ces performances (et c’est un peu ça qui m’inquiète) autant pour le second, je crie à l’imposture. Ne joue plus, et révélation catégorie « faut pas rester là, monsieur », au dernier Euro. Un mystère pour moi, depuis ses premières sélections d’ailleurs. S’il est là pour « l’ambiance et la cohésion du groupe », on doit avoir à faire à un sacré déconneur mais ça, je l’ignore.
4- Pour finir et pour le plaisir, le dilemne Bathez-Coupez : Bien vu Raymond. C’était joué d’avance. Le Barthez, c’est le « vrai » lien anciens-nouveaux plus qu’un Makele et autre Thuram du fait de son poste, lien défense-milieu de terrain, grande gueule, grand frère, et quoi qu’on en dise, rassurant. Présent. Se troue rarement (jamais) en Equipe de France, charismatique. N’a plus de cheveux et ne perd pas de temps en début de match à se demander s’il a réussi sa couleur. Ne pleure jamais.
trackback uri 75 commentaires