Les éléphants ivoiriens ne font pas le poids face à l’Argentine

EléphantLes Argentins n’ont pas eu à se donner beaucoup de mal pour battre les éléphants hier à Hambourg. Cette affiche qui s’annonçait comme une des plus intéressantes de ce début de compétition a tenu ses promesses, avec des buts et un jeu assez ouvert menat à un score final de 2 à 1.
Malheureusement, malgré un bon début de match, les Ivoiriens n’ont pas réussi à vraiment inquiéter les expérimentés Sud-Américains, manquant du réalisme qui leur aurait permis de transformer leurs bonnes occasions en but. C’est les Argentins qui furent même le plus près d’ouvrir la marque lorsque à la 15ème minute Tizié sauve une balle qui avait – au moins en partie – passé la ligne de but. On ne peut pas faire beaucoup de reproches à la défense ivoirienne sur le premier but, la balle de trouvant coincée entre un attaquant et un défenseur sur un coup-franc de Riquelme et retombant devant les pieds de Crespo (24ème).
Sur le deuxième but marqué en fin de mi-temps par contre, la passivité ivoirienne a rendu la tâche bien facile aux Argentins. D’abord une perte de balle dans le camp argentin à laquelle les joueurs ivoirien réagissent en marchant, puis ils laissent jouer les Argentins jouer au milieu de leur propre camp sans les attaquer et Boka le latéral qui coup le hors-jeu. Tant de nonchalance contre une équipe comme l’Argentine, ça se paie cash.

Forts de leurs deux buts d’avance, les Argentins passent une deuxième partie de match assez tranquille puisqu’ils ne sont jamais vraiment bousculés par les éléphants. Même après que Drogba soit parvenu à réduire le score sur une magnifique action ivoirienne à 10 minutes de la fin, on ne peut pas du tout dire qu’il y ait eu le feu dans la camp argentin.

Les Ivoiriens ont été parfaits pour les spectateurs dans le sens où ils ont assuré le spectacle et pour les Argentins en temps qu’adversaire fair-play et qui ne ferme pas le jeu. Mais au football le but est – aussi – de gagner des matchs, et pour cela il faut avoir un minimum d’esprit de tueur, d’autant plus quand on se retrouve dans le groupe de la mort. Et cela tant en attaque où quand on a une très bonne possibilité il faut la mettre au fond, qu’en défense où il ne faut jamais baisser sa garde.

 
Afrique | Amérique | CM 2006

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