4-4-2, 4-3-3, 4-3-1-2, 4-1-3-1, 3-3-4, 2-7-1, 0-1-9, franchement Raymond, choisis le schéma tactique que tu veux, de toute façon c’est toi le boss, tu es payé pour ça, alors débrouilles-toi !
Par contre, arranges-toi, s’il te plaît, pour insuffler un état d’esprit offensif à cette équipe incapable d’inscrire le moindre but en Coupe du Monde depuis un certain 12 juillet 1998. 360 minutes de disette offensive, peu d’occasions, et surtout des joueurs frileux et peu conquérants, tout ça est un peu embarrassant, non ?
Entre un Henry préférant se plaindre de l’arbitrage, un Trézéguet un peu grognon mais à l’état d’esprit irréprochable (il suffit de voir ses réactions lors de son échauffement pour du beurre lors de France-Suisse), d’un Zidane plutôt discret, d’un Vieira incapable de tenir 90 minutes, d’un Malouda ayant quelques problèmes de santé et d’un Ribéry plein d’énergie et, espérons-le, pas tourmenté par les clins d’oeil répétés de Lyon, la France semble manquer de sérénité en ce début de Coupe du Monde…
La tâche de Raymond est immense : redonner confiance à un groupe. Lui redonner l’envie et la gnac indispensables à ce niveau de la compétition. Le remettre sur les rails de la victoire – et des filets – et vite !
Dans 180 minutes, le bilan pourra être établi, et là, il sera trop tard, peut-être.
Raymond semble l’avoir compris : « Il faut se lâcher« , « Maintenant il faut que l’équipe lâche un peu les chiens pour jouer« . Son interview d’hier semblait indiquer des choix plus offensifs.
Début de réponse dimanche soir, vers 23.00, dans la tiédeur de Leipzig. Au fait, Raymond, n’oublies pas de prévenir le jardinier pour arroser la pelouse, histoire de ne plus permettre à toi ou tes joueurs de ne trouver d’excuses !
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