Avant France-Espagne, les Bleus ragaillardis…

Ragaillardis, oui les Bleus le sont incontestablement depuis la fin de cet éprouvant premier tour.
D’aucuns diraient que les Bleus « bombent le torse » depuis cette victoire 2-0 contre le Togo, équipe la moins bien classée au classement FIFA avant ce mondial, mais la manière y était, vendredi dernier.

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Sans Zidane, mais avec un Vieira retrouvé, les Bleus avaient rempli leur contrat du jour, en disposant des Togolais par une marge de deux buts.

C’est vers les huitièmes de finale que les esprits se sont vite tournés. C’est ce piment des matchs à élimination directe, qui réussit tant à la France (une défaite seulement depuis 1992, en 2004 face à la Grèce future lauréate), qui a aussi revigoré ce groupe en mal de confiance depuis le traumatisme de la coupe du monde 2002.

Désormais, la tactique, les « systèmes », et les hommes ne comptent (presque) plus. Le classement des groupes préliminaires, les impressions laissés, le nombre de buts marqués et encaissés sont oubliés.

Seuls comptent désormais la détermination, l’envie de gagner, de se surpasser, de tout donner pendant 90, voire 120, minutes, de mouiller ce maillot qui a tant apporté à certains joueurs.

Et si les Bleus ne sont plus cette formidable machine à gagner, ils n’en demeurent pas moins redoutables, difficiles à manoeuvrer, et forts d’individualités capables du meilleur. Voilà ce que craint l’Espagne, et à ce titre, la fin du billet de l’amigo Tristelune est révélateur : « Pire des scénarios : l’Espagne encaisse un but dans les quinze premières minutes. Luis fera alors entrer Reyes et Joaquín qui chercheront à déséquilibrer les Français par leur vitesse et leur technique.

C’est la peur au ventre que l’Espagne aborde ce match. Aux Bleus d’en profiter.

Allez les Bleus !

 
CM 2006 | France

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