Les stades : magnifiques, pleins, ce furent des théâtres colorés de rencontres parfois maussades. Dommage qu’ils prennent désormais de drôles de noms (de grosses entreprises allemandes, principalement) dès la fin de la compétition.
Le public : il fut au rendez-vous, malgré un système de billeterie très critiqué. Mention spéciale au public allemand, aux fans croates, aux supporters anglais plutôt sages cette année. Les Suisses ont aussi mis une belle ambiance dans les rencontres du groupe les concernant.
Le jeu : ce sont les équipes les plus fortes défensivement qui ont tiré leur épingle du jeu. L’Italie et la France, avec des systèmes similaires – mais plus de diversité tactique chez les azurri – se sont annihilés en finale. Défense n’est pas synonyme – toujours – de bétonnage, puisque ces deux équipes ont néanmoins réussi à produire du jeu, parfois d’excellente facture, comme durant la prolongation d’un Allemagne-Italie haletant en demi-finale.
Certaines équipes n’ont joué qu’avec leurs faibles moyens, à l’image d’un Trinité-et-Tobago ou d’un Costa Rica peu inspirés, et ne jouant le plus souvent qu’avec une pointe.
Ma question : si la Coupe du Monde est souvent gagne par le Brésil (5 fois), l’Italie (4 fois), l’Allemagne (3 fois), parfois la France et l’Angleterre, qu’attendent les autres équipes pour envoyer plus de jeu, prendre plus de risques offensifs et provoquer ainsi une réussite qui les fuit ?
Les joueurs : Zidane, élu meilleur joueur par la FIFA, était techniquement au dessus du lot et possédait énormément d’influence sur le jeu de son équipe. Les Brésiliens ont déçu, avec en tête Ronaldinho, Kaka, et dans une moindre mesure Ronaldo. Les Allemands Lahm, Podolski (meilleur jeune selon la FIFA), Schweinsteiger ont aussi montré de belles choses. Ribéry s’est révélé, pour le meilleur, et Cristiano Ronaldo aussi, à sa manière.
Cannavaro, Grosso, Thuram, Senderos, Terry, en défense, ont été très solides. Dans les buts citons Buffon, Lehmann, Ricardo…et Villar, du Paraguay, blessé après quelques minutes seulement lors du premier match, gardien malheureux de cette CM. Les joueurs du Barça, champions d’Europe, ont semblé fatigués, Déco et Ronnie en tête.
Les matchs : comme toujours, du bon et du moins bon. Le bon, dans le désordre : Allemagne-Italie, France-Espagne, Espagne-Ukraine, Argentine-Serbie, Côte d’Ivoire-Argentine, Italie-France.
Le moins bon, voire le médiocre : France-Suisse, Italie-Australie, Suisse-Ukraine, Arabie Saoudite-Ukraine, les matchs du groupe B (Angleterre et Cie). J’attribue tout de même la palme à un Pays-Bas-Portugal pitoyable.
Les arbitres : comme toujours, du bon et du moins bon (!). On pourrait épiloguer des heures sur les hommes en noir, orange et jaune fluo.
Ma question : Une compétition dôtée de moyens techniques considérables, avec plus de 20 caméras par match, peut-elle se passer de la vidéo, pour des actions précises, sur des aires précises du terrain ? Je ne le pense pas.
PS : Je rappele le titre du billet : Un bilan de la CM !
trackback uri 107 commentaires
non a l italie et sa triche oui a la france et son bo jeu
merci zizou
ça me fait penser, c’ est quand le nobel de littérature?
le coup de boule de yazid, ça c’est du beau jeu
buffon sagnol thuram cannavaro grosso pirlo vieira zidane kaka henry klose