Suite du petit tour de Roumanie. Toujours à Bucarest, après Steaua et le Dinamo, voici un petit saut à Giuleşti, l’antre du Rapid Bucarest, qui joue ce soir son avenir en UEFA face au FK Sarajevo (0-1 à l’aller).
Mais le Rapid ne s’est pas toujours appelé de la sorte. Il a même connu 7 dénominations différentes dans son histoire : Casa Feroviarului Rapid Bucureşti (1923-1936), Rapid Bucureşti (1936-1945), Caile Ferate Române Bucureşti (CFR, 1945-1949), Locomotiva Bucureşti (1949-1958), CS Rapid Bucureşti (1958-1992), UFC Rapid Bucureşti (1992-2002), et enfin FC Rapid Bucureşti en 2002, son nom actuel. Des dénominations différentes pour une même signification: un bon résumé de l’Histoire chaotique du pays.
Le club naît à l’automne 1923, lorsque des ouvriers des ateliers ferroviaires de Griviţa, à Bucarest, signent l’acte de fusion de deux équipes : Atelierele et Excelsior. Le nom choisi, C.F. Rapid, fait évidemment référence aux chemins de fer roumains. Mais le Rapid n’aurait pas été le même sans Giuleşti, son stade érigé en 1939 avec l’ambition de reproduire, en plus petit, le stade des Cannoniers d’Arsenal.
Le premier grand match du club dont la devise est Seuls contre tous est une finale perdue de Coupe de l’Europe Centrale. Cette finale, face au Venus Bucarest, est devenue mémorable car jouée en 4 rencontres: 2-2; 4-4; 2-2 et 1-2!
Le premier titre de Champion de Roumanie du Rapid n’arrive qu’en 1967. Avant celà, le « Poulidor » du foot roumain avait fini pas moins de 9 fois en 2ème position du championnat (13 fois jusqu’à aujourd’hui). Ce titre permet donc aux Giuleşteni de jouer leur première C1, dont elle se fera éliminer au deuxième tour par la Juventus (0-1 et 0-0).
Les années 70 (deux Coupes en 72 et 75) et surtout 80 seront une grande période de vaches maigres. Le club joue même six saisons en Divizia B, de 1977 à 1983. Le club et ses supporters gardent toujours l’idée qu’ils n’étaient pas de taille à lutter contre les ”grands”, aidés par le pouvoir à enrôler leurs meilleurs joueurs grâce à des méthodes douteuses… Quoi qu’il en soit, le Rapid ne gagnera plus sous l’ère communiste, et retournera pour deux saisons en Divizia B en 1989.
Il lui faudra ensuite quelques années pour s’en remettre et revenir au premier rang. En 1995, le Rapid perd en finale de Coupe de Roumanie (1-1; 5-3 aux TAB face au Petrolul Poieşti), finit à la seconde place du championnat en 1998, et le remporte enfin en 1999, avec Lobonţ dans les cages, d’autres joueurs connus comme Raţ, Pancu ou Ganea, et Mircea Lucescu comme entraîneur. Suivront deux autres Coupes (2002 et 2006), les 11 et 12èmes du club, et un troisième titre de Champion, en 2003.
Après le beau parcours en Coupe de l’UEFA la saison dernière et une nouvelle place de second en championnat, le Rapid veut aujourd’hui montrer qu’il est un grand club, en Roumanie mais aussi en Europe.
trackback uri 9 commentaires
Steaua Bucuresti – Losc….. ça te tente mon ami !!!
Rendez-vous le samedi 2 en Auvergne pour en discuter
No pwoblem’!
PJ va etre content,le steua est avec Lyon,le real et kiev;ça fera deux matchs sur tf1 et deux longs résumés sue canal
Et le Rapid vient de se qulifier en battant Sarajevo 2-0 à Giulesti. Buts de Buga (39′) et Viorel Moldovan (89′). C’est toujours la fête à Bucarest! (en attendant le résultat du Dinamo…)
Frorzaa Roso – Azurrii ,,, Forrzaa Bianco Rossi !!!!!! Aler la Roumanie!
Ne me dites pas que Modovan joue encore au foot !!!!
Le Rapid Bucarest avait été sur la route de l’OL en Intertoto en 95 ou 96…L’OL avait gagné 2-1 n Roumanie après avoir terriblement souffert…Premier de son groupe, l’OL allait remporté l’Intertoto aux dépens de…Montpellier qques semaines plus tard…;-)
Tu me cherches Xaxou?!!
Et oui Terryble, il joue toujours! J’en ai parlé il y a quelques semaines d’ailleurs.
Et Spyry, supporter du Dinamo, doit être ravi car les Rouges et Blancs se sont qualifiées pour la Coupe UEFA ce soir. Match nul face au Beitar Jérusalem 1-1 (1-0 à l’aller). Grande semaine pour Bucarest et la Roumanie!