le 12 novembre 2006 à 2:03Abou Trika Superstar

Pour commencer la vidéo de l’unique but
Quand j’avais prévenu que le score de 1-1 au match aller n’était pas le meilleur des scores, certains m’ont traité d’inculte, footballistiquement parlant evidemment.

Malheureusment pour les sfaxiens, la théorie qui veut que le plus important dans une finale soit un message clair dans l’esprit des joueurs a encore une fois prévalu.

Ahly déplorait pourtant l’absence de sept joueurs clés mais quelle richesse d’effectif et quelles ressources.

A une question qui lui demandait ce qu’il pensait de l’optimisme exagéré des tunisiens, José l’entraineur de Ahly a déclaré qu’il n’aimerait pas être à place des sfaxiens si ses joueurs gagnent le match. Et a une deuxiéme question qui lui demandait quelle sera la tactique, il a répondu « nous jouerons pour gagner, nous nous batterons, nous lutterons et nous gagnerons »

Sans en faire un prophéte, on peut affirmer qu’il s’agit là de prophéties qui se sont avérées exactes.

Le match s’est résumé à un systéme d’attaque-défense et c’était prévisible.

Premiére mi-temps sans grand chose à signaler sauf que les sfaxiens quadrillaient bien le milieu de terrain et posaient des problémes aux milieux egyptiens.

Mais à force d’aligner les transversales et les renversements de jeu, les deux pivots sfaxiens ont perdus tout leur jus à courir vainement derriére le ballon.

C’est à ce moment que les egyptiens ont décidés de mettre la machine en marche et les quinze dernières minutes ont été infernales pour les sfaxiens.

Quelques grosse occasions et surtout la fatigue qui commence à s’installer et à se faire sentir.

Jaouachi multiplie les pertes du temps et se permet de s’allonger trois à quatres minutes: mal lui en a pris puisque la suite des évenements allaient lui faire payer cach  ce petit jeu mesquin.

91ème minutes: Merdassi exhorte le public à chanter et fais signe que la coupe est dans la poche. Le public chavire de bonheur et pense que le CSS a reussi l’exploit que nulle autre équipe n’a pu reussir y compris la grande Espérance, enviée par tous.

92ème minute: Un centre venu de la droite, déviation de la tête de Flavio vers Abou Trika sur le coté gauche à l’entrée de la surface et s’en suit un tir tendu magistral à ras du poteau et qui ne touchera terre qu’une fois la ligne de but franchie.

Le rêve des sfaxiens s’évapore définitivement…

Quelle conclusion?

Que Ahly n’est pas la meilleure équipe africaine du siécle par hasard et que c’est vraiment le Barça de l’Afrique.

Du beau jeu, la culture de la gagne, des moyens énormes pour un club africain, des titres à la pelles…et trois Champions League d’affilé.

Autre point: AbouTrika décisif lors de la finale précedente, lors de la CAN 2006 et lors de cette finale est définitivement un excellent joueur. A quand son départ pour l’Europe? Ca ne sera pas simple car les clubs européens ne veulent pas dépenser plus de quelques millions d’euros pour un joueur venant d’Afrique, alors que Ahly a les moyens de le payer cinq fois plus.