Avec la défaite du Barça, la chasse au titre s’intensifie. Sevilla est de nouveau au contact, alors que Valencia reprend du poil de la bête en se défaisant du champion en titre. L’Atlético se prend toujours pour un yo-yo et Zaragoza se rapproche des places de Champions. Quant au Real… hum. Oui, hum hum.
Même si en début de rencontre, l’équipe madrilène a pris les choses bien en main, le ballon (de baudruche) s’est dégonflé au fil des minutes, à l’image d’un Robihno qui risque de ne pas faire long feu au Bernabéu. Sale temps pour les Brésiliens. Le Real Madrid a commencé cette saison d’une manière plutôt risquée, c’est-à-dire blindage relatif à l’arrière et une ou deux génialités devant pour résoudre les matches. Depuis ce début 2007, le blindage part en cacahouète et les bons génies se font la malle (toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuit), donc que nous reste-t-il ? Facile. Casillas (toujours là), Ramos (fils spirituel de Hierro et Beckenbauer) et Gago (le seul qui sait vraiment à quoi il joue). Au train où vont les choses, le Real 2008 devra prendre ces trois joueurs comme base et changer tout le « reste ». Cette rencontre face au Betis a pris fin dès le moment où Capello a laissé Gago sur le banc à la reprise. Il faudra aussi qu’on m’explique pour quelle raison il s’entête à titulariser Emerson. J’ai rarement vu un joueur aussi hors course. Pareil pour Cannavaro. Et ce soir, le Bayern…
Le match entre Valencia et Barça a opposé deux systèmes de jeu complètement différents. Les trois points sont restés à Mestalla, car l’équipe ché a su appliquer avec succès les directives de son entraîneur. Les Culés ont comme à leur habitude gardé le ballon et cherché les débordements par les ailes. C’est sans doute par là que Valencia a gagné la rencontre, car l’équipe est parvenue à annuler les deux locomotives catalanes et à placer ses typiques contres en quelques touches de balle. C’est ainsi que Villa obtenait la première occasion de la partie dans les premières minutes, obligeant Valdés à sortir de ses cages. Le meilleur homme de Barcelone aurait été Gudjohnsen qui s’est montré extrêmement actif, cherchant constamment un mouvement inespéré de Ronaldinho ou la dernière passe de Iniesta. En deuxième mi-temps, le jeu s’est durci, ce qui n’a probablement pas avantagé les Blaugranas. Les Chés ont fini par percer le mur catalan qui est rapidement tombé une deuxième fois. Dix minutes plus tard, Deco et Albelda se faisaient expulser après s’être quelque peu « bousculés ». Le match est ensuite entré et resté dans une impasse. Ronaldinho sauvait l’honneur pendant les arrêts de jeu avec un de ses typiques coup-francs. La rencontre aura été une bonne répétition pour les Blaugranas juste avant leur choc contre Liverpool. L’équipe anglaise ayant un style similaire à celui des Chés, le match devrait avoir un air de déjà-vu.
Le deuxième gros choc de la journée se déroulait au Ramón Sánchez Pizjuán où Sevilla et l’Atlético promettaient de l’intensif. Ce qui en a découlé, c’est la certitude que les Andalous développent en ce moment le meilleur football d’Espagne. Même si les Colchoneros n’ont pas démérité, Sevilla a clairement mené le débat jusqu’à son terme. Kanouté s’est montré très impressionnant. Son rôle va bien au-delà du simple buteur, lui qui participe sans hésiter à la construction ou qui s’occupe même de tâches plus défensives. Avec le Brésilien Dani Alves, auteur du deuxième but et véritable fusée sur son aile droite, la défense madrilène a rapidement pris l’eau. Le milieu de l’Atlético (Costinha, Luccin et Maniche) a été complètement neutralisé, ce qui a laissé le trio attaquant (Torres, Agüero et Mista) sans bons ballons. L’entrée de Jurado, milieu très créatif, a finalement apporté un peu d’oxygène en deuxième mi-temps, mais Sevilla n’a jamais lâché le contrôle du match remportant haut la main les trois points. Désormais avec le même nombre d’unités que le F.C. Barcelona, au moindre faux pas culé, ils pourrons prendre (définitivement ?) les rennes de la Liga.
Très belle première mi-temps à la Romareda lors de la visite du Villarreal. Quand Zaragoza se décide à jouer correctement, ils pratiquent vraiment un très beau football, surtout si le visiteur donne aussi la réplique. En deuxième mi-temps, les hommes de Pellegrini ont hissé le drapeau blanc devant la pression aragonaise. Le départ de Riquelme pour Boca Juniors a laissé cette équipe sans véritable créateur et cela se ressent. Ce n’est pas comme les Maños qui, malgré l’absence de Pablo Aimar, ont un autre joueur de qualité à la création en la personne de Cani. Cette défaite renvoie le ‘Yellow Submarine’ dans les profondeurs du classement, mais permet à Zaragoza de se rapprocher de son objectif principal, la Champions League.
trackback uri
7 commentaires
J’ai écouter Fernandez sur RMC qui disait : « pour neutraliser le Real, il suffisait de neutraliser Gago », aprés son jaune et donc sa sortie à la mi-temps le match a été plus simple.
Et ça aurait pu être pire si vous aviez pris le but de Pancrate. Pancrate qui met un but décisif contre le Real, c’est beau la magie du foot
Malgré la défaite du barca je pense que c’est une bonne chose. Ils seront motivés pour demain
Quant à Gud je ne suis pas d’accord avec toi quand tu dis que c’était le meilleur joueur du Barca contre Valence… Messi à mon avis a bien joué et a parfaitement sû faire circuler le ballon, reste à espérer à ce que FR le positionne en axe contre liverpool :s
Terryble > ouaisch… de la véritable magie noire…
sortir Gago et laisser Emerson témoigne du peu de lucidité montré par Capello lors de ces dernières semaines… ça sent le sapin.
kijux > je ne suis pas spécialement fan de Gudjohnsen (je suis fan du lapin,moi
), mais pendant ce match, il a été des seuls à courir avec « intelligence »…
kijux > je ne suis pas spécialement fan de Gudjohnsen (je suis fan du lapin,moi
), mais pendant ce match, il a été des seuls à courir avec “intelligence”…
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D’accord à 100%
Shuttt …. Imaginez si Giuly vous entendait !!
oui, un spécialiste du genre…
T’inquietes pas il sait pas lire !
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