le 18 février 2008 à 13:58Espagne : après vingt-quatre journées 07/08…

Betis 2-1 Real Madrid
Eh oui, la Liga s’est relancée ce week-end. Après la défaite impensable – mais non imprévisible – du Real Madrid et la victoire « olé-olé » du Barça, il n’y a plus que cinq petits points, plus le goal-average bien sûr, qui séparent les deux grands rivaux. J’écris donc que cette défaite face à l’une des équipes les plus faibles du championnat – jusqu’alors, quatre petites victoires à domicile en onze rencontres – pouvait être envisagée par les supporters merengues en considérant certains points. Par exemple, il faut souligner que l’équipe affrontait les béticos avec la moitié de la formation titulaire à l’infirmerie. Aux absences prévues de Robinho, Heinze et Pepe, il fallait ajouter celles de Sneijder – out pour un bon mois – et de Van Nistelrooy. Voulant préserver le Hollandais pour la rencontre de demain soir, Schuster n’avait pas pensé l’aligner contre le Betis. C’était avant que son équipe ne soit sur la corde raide, bien sûr… Autre point à prendre en compte, la titularisation de Salgado. Une catastrophe. Digne du meilleur Oleguer. Il est clair que le Galicien n’a plus les jambes pour jouer en première division. Son aile a été un vrai gruyère AOC. Je n’en dirais pas tant de Marcelo, mais le Brésilien a rendu une copie très brouillonne qui n’a vraiment pas aidé son équipe. Malgré cela, le Real a maîtrisé les Andalous pendant vingt bonnes minutes, ouvrant d’ailleurs le score après à la cinquième, avant que le Betis n’égalise à la demi-heure de jeu sur leur premier tir au but. Quatre minutes plus tard, Mark González donne l’avantage à son équipe en inscrivant le troisième but du match, dans une copie-conforme du premier. Les deux fois de la tête et sur un centre venant de l’aile droite du Real. Gracias, Míchel. Quitte à dresser une liste des contre-performances merengues, j’ajouterais aux noms de Salgado et Marcelo, ceux de Guti – toujours aussi irrégulier – et de Raúl. Les deux capitaines ne se sont pas montrés à la hauteur des circonstances et ont sombré avec le reste de l’équipe.

Zaragoza 1-2 Barcelona
Le Real ayant trébuché, les culés se devaient de profiter de l’aubaine et de rattraper un peu leur retard. Il est clair que cette équipe de Zaragoza n’est qu’une pâle copie de la version 2006/07. Néanmoins, une défaite catalane n’aurait étonné personne. Le match a d’ailleurs commencé avec une belle intensité et les premières occasions se sont présentées pour les locaux. Le Barça développait alors un jeu plutôt lent et payait sans doute la présence d’Iniesta sur le banc. Puis après une demi-heure, premier but et première polémique. Superbe centre de Deco – en heures basses – vers le point de penalty où Thierry Henry, évitant très bien le hors-jeu, contrôle du bras le ballon et crucifie le gardien. La faute a été vue par les joueurs, le public et les téléspectateurs, mais l’arbitre n’a rien vu. 0-1. Diego Milito aura plus tard l’occasion d’égaliser sur penalty, mais son tir s’envolera bien au-dessus de la latte. Le ciel semblait du côté blaugrana ce soir-là. En deuxième mi-temps, les Catalans vont chercher à préserver le score, alors que les maños se lancent à l’abordage. Ils se verront récompenser à la 52ème quand Oliveira accrochera le nul d’un tir ras-terre. Mais le trio arbitral s’en mêlera une dernière fois, lorsqu’il sera signalé penalty pour une faute de main de Juanfran que les joueurs, le public et les téléspectateurs n’auront pas vu, contrairement aux hommes en noir. Oui, le Barça est ainsi revenu à cinq points du leader, mais il va falloir trouver autre chose que l’arbitre pour détrôner le roi.

Ailleurs…
Match de feu à Montjüic. Alors que je désespérais pendant la rencontre du Real, les buts pleuvaient à Barcelone où Sevilla a fait un grand pas dans sa réhabilitation. Avec cette victoire, la Champions n’est plus très loin. 2-4
Getafe a laissé passer une belle occasion de ravir les trois points aux chés. Avec l’expulsion de Villa, les hommes de Koeman se sont repliés en défense et ont assuré le nul. 0-0
Une autre expulsion décisive a été celle de Raúl García de l’Atlético face à l’Athletic. Le grand problème des colchoneros reste leur défense « mousse au chocolat ». Une fois obtenu l’avantage au score, les Basques ont immédiatement blindé leur but jusqu’à la fin du temps réglementaire. 1-2