Anderlecht est en deuil. Son ancien joueur et dirigeant Constant Vanden Stock, dont le fils Roger préside encore le club, est décédé hier samedi à l’âge de 93 ans, en pleine année du centenaire du club. C’est une « Le football belge a perdu une figure importante. A la fois pour l’Union et pour Anderlecht, » a indiqué la Fédération belge dans un communiqué.
Né le 13 juin 1914, Constant Vanden Stock commence à jouer au club d’Anderlecht dès 1924. En 1935, il fait partie de l’équipe première qui accède pour la première fois en Première division belge, qu’elle n’a plus quittée depuis. Passé en 1938 à la prestigieuse Union Saint-Gilloise, il y termine sa carrière de joueur en 1943. Il s’occupe alors à plein temps de la brasserie Belle-Vue, connue pour ses célèbres Kriek et Lambic, qui appartient à son père Philémon Vanden Stock, et qu’il reprend à la mort de ce dernier l’année suivante.
Il revient en 1958 sur le devant de la scène, en devenant sélectionneur de l’équipe nationale belge. Il occupe cette fonction 10 ans, avant de devenir directeur technique du Club Bruges en 1968. Mais son amour pour Anderlecht le ramène vite à Bruxelles. Il devient président du club en 1971, et le reste 25 années durant. C’est sous sa présidence que le club écrit les plus belles pages de son histoire: dix championnats, sept Coupes, la Coupe des Vainqueurs de Coupe en 1976 et 1978, la Coupe UEFA en 1982 et la Super Coupe en 1976 et 1978.
En 1996, à 82 ans, le premier brasseur de Belgique passe la main à son fils Roger, tout en restant président honoraire du club, dont le stade, situé au cœur du magnifique Parc Astrid, porte le nom depuis sa reconstruction en 1983.
Cette disparition est importante dans le monde du football belge, car peu de personnes lui ont apporté autant que Constant Vanden Stock, à part peut-être Roger Petit. Joueur de haut niveau, il connaissait très bien le jeu et en était passionné. Ce qui le différencie d’un mécène «classique». L’autre différence majeure est la durée de son apport. Il a énormément investit d’argent et de temps pour le football et ce durant plus de 30 ans (car bien que retiré du poste de président en 1996, il avait gardé le contrôle du club). Comme dans l’empire belge de la bière, il est parti de presque rien pour bousculer les hiérarchies établies. Mais à la différence d’un mécène qui s’amuse avec un club avant de se lasser et de l’abandonner (comme John Cordier a pu le faire avec le FC Malines, qu’il a amené de D2 à une victoire en Coupe des Vainqueurs de Coupe en 1988 avant de se retirer rapidement enrichi grâce aux plus-values des joueurs qu’il avait emmené au sommet européen; le club a ensuite subit une rétrogradation administrative en D3), Vanden Stock est resté fidèle à son club d’Anderlecht, qui est aujourd’hui le plus grand club du pays grâce à lui, à sa connaissance du jeu, à son feeling, son investissement, financier et personnel, et à son aura.
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et en plus ANDERLECHT perd le titre …..au profit de son vainqueur du jour : STANDARD LIEGE ( 0 – 2 )
premier titre pour RLD dans le foot…
brugeois de merde on vous attend pr le choc rsca-fcbruges votre manque de respect envers constant vds et sa famille est impardonnable ps:merci au supporter du standard pour votre respect pour ce grand monsieur
Mmmmhm, je suis que c’est un commentaire asseu peu représentatif de nos amis belges qui sont finalement assez peu représenté sur PF (dommage d’ailleurs…)