C’est terminé. Une nouvelle Liga de las Estrellas prend fin avec, comme souvent, quelques surprises et quelques déceptions. Si nous jetons un oeil aux statistiques, nous apprenons que 1′021 buts ont été marqués en 380 rencontres. Cela nous fait une moyenne de 2,68 buts par match. C’est 79 de mieux que l’année passée qui avait vu la réalisation de 942 buts. Le record est toujours détenu par la saison 1996/97 et ses 1271 buts, mais lors d’un championnat de 22 équipes.
Le Real Madrid conclue cette Liga comme leader de plusieurs classements. L’équipe merengue termine avec la meilleure attaque (84) et la meilleure défense (36). En outre, le Real ravi au Barça le record de points (84) en une Liga de 20 équipes à trois unités par victoire en en totalisant 85.
Ainsi, Iker Casillas remporte le trophée ‘Zamora’ qui récompense le gardien au plus petit coefficient de buts encaissés. L’ami Iker totalise donc 0,89 but/match (32 en 36 rencontres) contre 1,00 pour Toño du Racing (31 en 31 rencontres) et 1,00 également pour Valdés (35 sur 35 rencontres).
Le ‘Pichichi’ revient à Güiza (Mallorca), qui aura percé 27 fois les défenses adverses, suivi par Luis Fabiano du Sevilla (24), Agüero de l’Atlético (19) et Raúl (18).
Sur les 1′021 buts, 589 ont été marqués à domicile et 432 à l’extérieur. 527 sont l’oeuvre des « étrangers » contre 468 des « enfants du cru », sans oublier 26 « autogoals ».
REAL MADRID
Sur le papier, nous constatons que le Real Madrid est le juste vainqueur de cette Liga. Aussi difficile que cela soit pour certains de l’admettre, les Merengues se sont littéralement « promenés » durant la majeure partie de la saison. Lors de la deuxième journée, ils atteignaient la première place pour ne plus la lâcher. Malgré un passage à vide en début d’année, qui a malheureusement coïncidé avec une élimination prématurée en Ligue des Champions, les poursuivants ont été incapables de mettre à profit une telle ouverture dans la carapace des Blancos.
Schuster s’en sort plutôt bien pour sa première année. La tâche pouvait sembler aisée, puisqu’il reprenait la direction d’une équipe déjà championne, mais il ne s’est pas laissé démonter par la pression du beau jeu et n’a pas hésité à user d’artifices typiquement « capelliens » lorsque les circonstances l’exigeaient.
Niveau nouvelles recrues, Sneijder a été une belle surprise. Après un début de saison « galactique », son rendement a souffert d’une sévère baisse de régime, sans doute victime de la pression et des attentes créées par ses débuts prometteurs. Après quelques hésitations, où il fit plus ample connaissance avec le banc de touche, Wesley est sorti de sa torpeur pour rassurer les supporters merengues quant à ses aptitudes. Ce n’est pas Zidane bien sûr, mais un excellent joueur qui devrait s’assurer une place de titulaire la saison prochaine.
Calderón s’est illustré pendant sa campagne électorale par ses promesses ambitieuses à la « florentino style ». Personne n’a oublié qu’il avait promis le recrutement du trio Kaká-Cesc-Robben. Après une saison où le Ballon d’Or brésilien a cédé sa place à Diarra (oui, nous sommes loin de mon regretté Florentino), l’ami Ramón a voulu faire taire les mauvaises langues en « arrachant » l’ailier hollandais Robben à Chelsea pour une somme bien au-delà de sa valeur réelle : 36 millions d’euros. Pourtant, certains taxaient Robben de sprinter aux jambes de cristal. Donc pari risqué, surtout après le cas Woodgate. Finalement, qu’en est-il réellement ? Et bien oui, ce joueur souffre de blessures à répétition. Il a en effet passé plus de temps à l’infirmerie que sur la pelouse, mais nous pouvons lui accorder le bénéfice du doute, car avec un peu de continuité, il a démontré posséder une belle pointe de vitesse et une capacité de débordement supérieure à n’importe quel autre joueur du club. 36 millions, ça fait cher la minute, mais en prenant quelques précautions, le Real a enfin quelqu’un pour ressusciter une aile gauche orpheline depuis le départ de Roberto Carlos.
Le transfert surprise de la saison reste celui de Pepe, venu tout droit de Porto pour 30 millions. Sa venue a fait l’effet d’une bombe au sein de socios merengues, pas tellement par son nom, mais plutôt par son prix. Honnêtement, qui s’était déjà intéressé à ce joueur, hormis les supporters portugais ? Heureusement pour Calderón, les performances de ce Brésilien, récemment naturalisé Portugais, ont fait taire la critique. Quel coup d’oeil de Mijatovic ! Après sa première saison, nous pouvons assurer que Madrid a un excellent stoppeur pour plusieurs années. Rapidité, force, endurance, vision de jeu, anticipation, jeu aérien, etc. Ce joueur a tout pour devenir le défenseur parfait et mettre fin à la malédiction de Hierro. Son seul point noir de la saison sont les blessures qui l’ont éloigné des terrains beaucoup trop souvent. Pourtant, il arrivait du Portugal avec la réputation d’indestructible… gageons que tout cela n’est dû qu’à une mauvaise fortune passagère.
Du reste des transferts, il y a peu de chose à en dire. Heinze, déjà connaisseur de la Liga et joueur d’expérience, s’en est très bien sorti, ravissant parfois la place de titulaire de Cannavaro. Soldado n’a malheureusement que très peu compté pour Schuster. Dudek, comme prévu, s’est suicidé sportivement (en tout cas aux yeux de Beenhakker) en devenant le remplaçant de Casillas. Metzelder a souffert de blessures qui l’ont tenu écarté des terrains de jeu durant toute la saison. Saviola semble définitivement perdu pour la Liga espagnole. Et enfin Drenthe, qui est arrivé cet été comme jeune prodige mondial, n’a finalement que très peu joué et aurait mieux fait d’accepter un prêt dans un club moindre.
Pour renforcer le groupe et pouvoir opter à la Ligue des Champions, le Real Madrid va devoir ouvrir son porte-monnaie. Ses besoins sont multiples et passent par un défenseur central, un ou deux milieux et un buteur. En défense, j’apprends que le jeune argentin Garay (21 ans, Racing) va finalement rejoindre le club pour 10 millions d’euros. Longtemps pressenti à Barcelone, le manque de liquidité des Catalans a finalement convaincu Santander d’accepter l’offre du Real. Au milieu, un meneur de jeu supplémentaire ne serait pas vraiment un luxe. Ensuite, tout dépend du fond de caisse. Soit Cristiano Ronaldo pour faire revivre l’aile droite, soit un milieu défensif (Rossi ?) plus efficace que Diarra. En pointe, un autre buteur pour soutenir Van Nistelrooy (Huntelaar ? Drogba ?) serait la cerise sur le gâteau. Exit Dudek, Diarra, Metzelder, Soldado, Baptista, Salgado et Drenthe (en prêt). Finalement, la stratégie d’achat et vente va dépendre de l’improbable signature de Cristiano Ronaldo qui se ferait difficilement pour moins de 75 ou 80 millions d’euros.
BARCELONA
Le grand perdant de cette Liga ? Le Barça bien sûr ! ILS étaient les gros favoris. Le gros morceau qui menaçait de tout manger sur son passage. Cette Liga devait être placée sous le signe des Cuatro Fantásticos (Messi, Ronaldinho, Eto’o et Henry). Finalement, elle sera placée sous le signe du « galacticide acte II ». Nous aurons rarement eu l’occasion de voir évoluer ces quatre grandes stars en même temps. Et quand elles le faisaient, le jeu culé se caractérisait plus par son déséquilibre que par son brio. Chronique d’une mort annoncée ? Sans aucun doute. Laporta, un admirateur reconnu de Florentino Pérez, aura finalement suivi les traces de son idole jusqu’au bout. Sa permissivité envers le « vedettisme » de Ronaldinho et Deco, sa passivité envers l’arrivisme d’Eto’o ou son insistance à vouloir transformer le Barça en arme politique (voir le cas Oleguer) auront finalement eu comme suite logique la fin d’un cycle qui aura vu le Barça remporter deux championnats et la Ligue des Champions. Laporta annonçait cinq titres en août. Il n’y en aura finalement aucun pour Can Barça. Le secrétariat technique ne manquera pas de boulot cet été…
Parmi les nouvelles recrues, il n’y aura que deux noms qui se sauveront, avec les honneurs, du feu et de la guillotine. Le premier est Touré Yayá. L’Ivoirien a évolué à un très bon niveau et a complètement éclipsé un Márquez en perte de vitesse. Ses absences, notamment lors de la Coupe d’Afrique, se sont toujours ressenties de manière négative dans le jeu blaugrana. Sans doute le meilleure acquisition catalane.
Le deuxième n’est qu’une demi-nouvelle recrue. Il s’agit bien sûr de Bojan. Pour les admirateurs des sélections « sub » espagnoles, l’Hispano-serbe n’était pas un inconnu. Ce petit homme vif comme l’éclair a maintes fois prouvé qu’il avait le but dans le sang. Mais peu de monde aurait parié sur une telle explosion dès sa première année au sein de la équipe A. Il s’est même permis d’éclipser des pointures comme Eto’o, Henry et parfois Messi.
En ce qui concerne le reste des transferts, leur niveau a été très décevant. Zambrotta, un peu à l’image de Cannavaro, est loin du joueur brillant de la Coupe du Monde. Abidal, malgré un départ prometteur, a peu apporté par rapport au guépard qui évoluait à Lyon. Milito, le fameux rejet du Real, a semblé bien moins efficace aux côtés de Puyol que lors de son étape aragonaise. De plus, une blessure à son fameux genou de la discorde l’a contraint à s’opérer et devrait le tenir éloigner des terrains durant 9 mois. Et que dire de Henry ? Certains assurent que le joueur n’est jamais parvenu à s’adapter à sa nouvelle vie barcelonaise. D’autres que ses problèmes personnels ont contribué à limiter son rendement. Une chose est sûre, le temps passe, sa vitesse diminue et il n’a plus que l’expérience pour faire la différence.
Un grand ménage s’annonce donc pour cet été à Can Barça. Nous savons déjà que Rijkaard a été remercié et que Guardiola devrait le remplacer (même s’il n’a pas encore signé). Ronaldinho et Deco feront probablement leurs valises, même si je me demande qui voudra de deux starlettes en heures basses avec de gros (de très gros) salaires. Eto’o, mercenaire ingrat s’il en est, est également en vente. Milan ? Chelsea ? Inter ? Peut-être Tottenham qui offre la même somme que les Italiens, à savoir 20 millions d’euros (aux dernières nouvelles, les Anglais auraient mis fin aux négociations). Zambrotta est aussi dans la ligne de mire de Berlusconi pour 7 millions. Thuram, Edmilson et peut-être Giovani quitteront eux aussi le club.
Après s’être fait subtilisé Garay par le Real, on assure du côté de Barcelone que Gérard Piqué (21 ans, ManU) est dans la poche. Pour mémoire, ce jeune Catalan a joué chez les juniors culés avant d’accepter une offre des Anglais. Prêté la saison passée à Zaragoza, ce jeune espoir espagnol devrait retrouver « sa maison » pour 5 millions d’euros. J’ignore si Piqué aura les épaules assez larges pour soutenir la défense blaugrana jusqu’au retour de Gabi Milito.
Pour le reste, c’est comme prévu la valse de noms. Alves, Keita, Benzema, Lampard, Kaká, Huntelaar, Cristiano Ronaldo, etc. Tous sont ou ont été cités comme potentielles nouvelles recrues. Le Barça a une excellente base de joueurs relativement jeunes. Un changement de mentalité et deux ou trois renforts pourraient sans doute inverser la vapeur et ramener les Culés sur les sentiers de la gloire.
VILLAREAL
En plus du Real, les autres grands triomphateurs de cette Liga sont les joueurs du Villarreal. Deuxième derrière le géant merengue, en comptabilisant 77 points, la bande de Pellegrini aurait été championne dans d’autres circonstances. Pas mal pour une ville de 50′000 habitants, n’est-ce pas ? Avec une telle base, point besoin de grosse révolution durant l’été. Edmilson (Barcelone) et Llorente ont d’ores et déjà été annoncés du côté de Vila-Real, alors que le défenseur central Mané (Almería) devrait venir renforcer l’axe de la défense amarilla.
ATLETICO
L’Atlético de Madrid revient enfin parmi l’élite ! C’est une bonne nouvelle pour ce club historique qui a connu l’enfer de la D2. Espérons que les dirigeants prennent conscience qu’il y a encore beaucoup de boulot pour faire de cette équipe un cheval de course compétitif. Sa piètre défense a trop souvent éclipsé l’excellente attaque que possède ce club. A priori, Heitinga (Ajax) et Ujfalusi (Fiorentina) auront pour tâche de rendre invulnérable le bloc défensif. Abbiati, Seitaridis, Zé Castro, Fabiano Eller et Mista prendront sans doute la poudre d’escampette, alors que Luis García, Reyes, Cléber, Pernía et Jurado verront leur cas étudié selon les offres reçues. La direction a en tout cas annoncé que le Mexicain Javier Aguirre continuerait à la tête de la formation l’année prochaine.
SEVILLA
Saison en demi-teinte pour Sevilla. La meilleure équipe 2006/2007 selon le très sérieux IFFHS s’est montrée bien fragile cette année. Malgré un bon parcours en Ligue des Champions (éliminé par Fenerbahçe en huitième), l’équipe andalouse a sans doute souffert d’un été agité où les rumeurs des départs de Juande Ramos et de Dani Alves ont tout fait pour la déstabiliser. L’histoire entre Ramos et Tottenham s’est finalement confirmée à Noël, propulsant Jiménez sur le devant de la scène, mais non sans avoir au préalable gravement blessé le club dans son organisation. Avec le même nombre de points que l’Atlético (64), Sevilla laisse échapper le train de la Champions au goal-average. Alors que tout indique que Dani Alves s’en ira cet été vers la Costa Brava, et peut-être suivi de Keita, Luis Fabiano, lui, devrait prolonger son contrat d’ici quelques jours et nier ainsi les contacts maintenus avec le Real en début d’année. Confirmé par le directeur sportif, Jiménez maintiendra son poste d’entraîneur.
RACING
Autre belle surprise de la saison, le Racing de Santander s’est faufilé à la 6ème place et jouera ainsi en UEFA l’année prochaine. Conséquence typique d’une bonne campagne, un bon nombre de ses joueurs figurent dans les plans d’autres clubs. Garay a signé ce week-end au Real, mais devrait tout de même rester au Racing une année supplémentaire, alors qu’ Ayoze et Óscar Díaz sont courtisés par Mallorca. Espérons que les Racinguistas conserveront une équipe capable de se défendre en Europe.
VALENCIA
L’une des grosses déceptions de la saison est à mettre au compte de Valencia. Les Chés ont fini dixièmes après avoir longtemps flirté avec la relégation. Cette équipe, largement composée de joueurs internationaux, a sans doute payé le licenciement de Quique Sánchez Flores en octobre. Son remplaçant, Ronald Koeman, s’est rapidement attiré les foudres des supporters et de l’équipe en écartant brusquement plusieurs grosses pointures telles que Cañizares et Albelda. La formation ché n’a jamais décollé de la main du Hollandais et a pu tout juste sauver sa peau, contrairement à son président-propriétaire qui s’est vu obligé à remettre le club entre d’autres mains.
L’heure est donc à la reconstruction et les rumeurs vont bon train. David Villa, la star de l’équipe, pourrait bien changer d’air et rejoindre le Real Madrid ou peut-être un club anglais. Cañizares a d’ores et déjà dit au revoir à ses coéquipiers et semble se diriger vers une demi-retraite sportive. Le prêt de Del Horno ne sera pas prolongé et devra donc retourner à Bilbao. Pour l’heure, nous attendons toujours la confirmation d’Unai Emery (Almería) comme nouvel entraîneur qui décidera, en partie, de la direction à prendre au niveau du recrutement.
ZARAGOZA
Terminons ce petit bilan par la plus grosse déception de l’année. Vous l’aurez compris, je parle de la relégation du Real Zaragoza en D2. Voilà un club qui s’était admirablement construit avec un seul objectif en tête, la qualification pour la prochaine CL. Pour compenser la perte importante de Milito, les Maños avaient frappé fort en arrachant Ayala du Villarreal, alors qu’il venait tout juste de signer chez les « sous-mariniers ». Matuzalem et Luccin devaient apporter un peu plus de muscle au centre, alors que l’arrivée d’Oliveira renforcerait une attaque trop dépendante des bons vouloir de Diego Milito. Ces joueurs ont ainsi rejoint une équipe comptant déjà dans ses rangs des footballeurs du calibre de Diogo, César, Sergio García (l’une des surprises d’Aragonés), Pavón, D’Alessandro et Aimar. Et n’oublions pas que cette formation était dirigée par un homme d’expérience tel que Víctor Fernández. J’ai du mal à comprendre un tel échec et je crois qu’il sera difficile de lui trouver une explication convaincante. Ce club historique, vainqueur entre autres de 6 Copas del Rey, une Supercoupe d’Espagne, une Coupe des Coupes et une Coupe des Foires (ancienne UEFA), tentera bien sûr, comme l’Atlético en son temps, de rejoindre au plus vite la Primera División. Il sera intéressant d’observer avec attention ces prochaines semaines les mouvements du club sur le marché des transferts. A priori, Oliveira, Milito et Sergio G. seront les premiers à partir pour renflouer les caisses.
Ainsi se termine cette Liga 2007/08. Certains la considèrent comme légèrement « décaféinée » et en perte de vitesse. Peut-être que la grosse main-mise du Real a contribué à cette impression. Il est clair qu’une fin de championnat comme celle-ci est beaucoup moins intense et passionnante que celle vécue l’année passée. Néanmoins, je crois sincèrement qu’il en faudrait très peu pour la relancer. Les « outsiders » et autres clubs historiques sont toujours là. En fait, tout dépendra du recrutement des deux grands d’Espagne. Si le Real Madrid ajoute un ou deux gros noms à sa formation et que le Barça développe intelligemment l’excellente base déjà présente, la Liga reviendrait à coup sûr sur le devant de la scène, sans pour autant vendre son âme à quelques milliardaires russes, arabes ou américains comme certains. Suivez mon regard… Bref, c’est la responsabilité historique des deux éternels rivaux. Comme toujours.
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5 commentaires
Excellent article (sim senhor tristelune)
Juste un truc; je suis pas d’accord mettre dans le même sac Deco et Ronaldinho. Je pense que Deco n’ait pas fait une très mauvaise saison… il a été souvent bléssé mais ça reste un excellent joueur, important pour le Barça (quant il jouait) Le salaire n’est pas le même et plusieurs clubs sont intéressé sur Deco (Inter, Milan, Bayern Munich)
Mais d’accord sur « Ronaldinho et Deco feront probablement leurs valises »
C’est pas probable, c’est sûr !
Deco a dit qu’il quitte le Barca(la preuve la lettre adressée aux supporters), et Laporta a récemment annoncé qu’il se séparait de Ronnie.
Sinon concernant Garay ce n’est pas une question d’argent..le Barca a écarté il y a quelques semaines la possibilité de recruter ce joueur car il a préféré Piqué, de Manchester United, dont Begiristain a admis qu’il était presque recruté. En meme temps Piqué offre plus de garanties car il s’agit d’un joueur polyvalent (il peut jouer défenseur central et milieu défensif), il a une meilleure relance, et il est moins cher (ils verserontt à Manchester United 5 millions d’euros tandis que le Real Madrid a payé le double). De plus, Piqué peut offrir un plus car il s’agit d’un joueur qui connaît la maison et la culture du club tandis que l’Argentin n’a pas cette expérience. C’est pour ces raisons que le Barça a préféré Piqué plutôt que Garay.
Comme quoi les sources tels que Marca et AS ne sont pas toujours fiables
beau boulot tristelune.
je suis déçu par séville cette année.
le changement de coach a été durement digéré.
le départ avorté d’ alves pour chelsea a fait également tanguer le bateau du fc.
superportista > gracias señor !
concernant Deco, joueur dont j’ai admiré les excellentes prestations à Porto et au Barça, il est accusé d’absentéisme et de vie « agitée » au même titre que Ronaldinho par la presse… j’ignore tout de sa vie nocturne bien sûr, mais il a semblé peu en forme cette saison…
kijux > je te rassure, je lis aussi Mundo Deportivo et Sport… d’ailleurs, j’avais déjà lu l’article dont tu as repris les arguments et il m’avait bien fait rire ! il faut dire que je me rappelle encore des réactions lors du départ de Piqué… à l’époque, la direction blaugrana avait pas mal critiqué la famille du joueur qu’on avait taxé de traîtresse et de vendue… il faut préciser que le Barça avait perdu peu avant le jeune Fábregas, donc ils avaient légèrement les boules…
bref, je ne crois pas trop aux arguments avancés par Sport… ils cherchent plutôt à couvrir le club… je crois plutôt à la thèse financière qui dit que le Barça aurait accepté de payé 16 (ou 18, je ne sais plus) millions, mais en trois fois, mais que le Racing a préféré accepté les 10 millions cash du Real…
thi oc > merci !
a priori, cette année devrait être la bonne pour Alves… et je ne m’inquiète pas trop pour Séville… ils ont le meilleur directeur sportif d’Espagne… il trouvera une excellente alternative en un clin d’oeil.