Bilan: la satisfaction est de mise dans le camp suisse(!)

Je suis un peu surpris. Tout le monde en Suisse semble bien s’accomoder de l’élimination en deux matchs. On peut par exemple lire sur le teletext que selon Alex Frei, la Suisse a fait « un bon Euro ». « La Suisse a prouvé lors de ses trois matches qu’elle pouvait rivaliser avec les meilleures équipes d’Europe » pour Köbi Kuhn. « tout a été entrepris pour que l’équipe soit prête le 7 juin. Elle le fut » pour le président de l’association suisse de football (ASF) Ralph Zloczower.

Deux façons de communiquer étaient possibles pour Köbi Kuhn et l’ASF en vue de ce championnat d’Europe. On aurait pu rappeler que la Suisse était une petite nation du football qui essaierait de faire aussi bien que possible, donc tenterait de passer le premier tour. Cela aurait pu passer pour un manque d’ambition typiquement suisse. Mais au moins, on aurait su à quoi s’en tenir et tout meilleur résultat aurait été une bonne surprise. La deuxième option était d’être plus courageux, s’exposant au risque de décevoir, voire même éventuellement de se ridiculiser. Köbi Kuhn et les siens n’ont pas fait les choses à moitié, ce qui était tout à leur honneur: objectif champions d’Europe!

Résultat: la Suisse a été la première équipe éliminée. Après deux matchs ou quatre jours. L’élimination en un match étant impossible, il s’agit de l’absolu pire résultat possible. C’est la première fois de l’histoire qu’un pays organisateur est renvoyé à la maison – si l’on peut dire – aussi rapidement. Et pourtant l’ASF, les joueurs et Köbi Kuhn n’ont pas l’impression de s’être moqués des supporters. La Suisse a fait un bon Euro, couronné par une superbe victoire contre le Portugal. Le fait que ce dernier ait joué avec une équipe B sans extrême motivation et se soit vu refuser un penalty à 0 – 0 est bien entendu sans importance.

Le football n’est pas une science exacte, on peut faire la meilleure des préparations, aligner des matchs amicaux plus convaincants les uns que les autres, et malgré tout rater la compétition pour laquelle on s’est préparé des années durant. Jetons donc un coup d’oeil aux dernières rencontres amicales disputées par la Suisse en préparation de l’Euro.

17.10.2007: Suisse 0 – 1 USA
20.11.2007: Suisse 0 – 1 Nigeria
06.02.2008: Angleterre 2 – 1 Suisse
26.03.2008: Suisse 0 – 4 Allemagne
24.05.2008: Suisse 2 – 0 Slovaquie
30.05.2008: Suisse 3 – 0 Liechtenstein

Les deux derniers adversaires n’étaient pas les plus prestigieux. La Slovaquie est 66ème au classement FIFA juste derrière le Pérou et Chypre. Le Liechtenstein est 131ème, derrière l’Indonésie et l’Erythrée. En dehors de ces deux rencontres, une série de défaites voire même d’humiliations (je pense au 0 – 4 à domicile contre l’Allemagne).

3 attaquants
Köbi Kuhn s’est contenté de sélectionner trois attaquants parmi ses 23 joueurs. Hélas, deux d’entre eux étaient blessés après le premier match. Le reste du premier tour a donc dû se jouer uniquement avec Derdiyok, 20 ans et pas encore titulaire dans le championnat suisse. Selon Kuhn, la Suisse ne disposait simplement pas d’autres attaquants de niveau international. Soit. Mais est-il raisonnable d’afficher l’ambition de devenir champion d’Europe si la pénurie de joueurs est telle que les trois seuls attaquants sélectionnables sont Frei qui revenait d’une longue pause, Streller qui a terminé le championnat suisse sous piqûre et le jeune et inexpérimenté Derdiyok?

Malchance?
La Suisse aurait été éliminée principalement par la malchance. C’est une excuse facile. Je ne suis pas d’accord. Et les matchs amicaux calamiteux? Malchance aussi sans doute. Même s’il me semble me souvenir que c’est une autre excuse que l’on nous livrait alors, quand on nous disait qu’il est difficile de se motiver à fond pour des matchs amicaux.
A part contre le Portugal, la Suisse n’a certes pas eu de chance. Mais à mon goût elle a surtout manqué de hargne, de rage. La chance se provoque. Quand on n’a pas les meilleurs joueurs, il faut compenser par un esprit de corps et un engagement exceptionnels. Je n’ai pas vu cela du tout de la part des Suisses. Certes, Frei s’est blessé. Mais le fait que la Suisse ne dispose que d’un seul attaquant de niveau européen n’est pas de la malchance, c’est un fait connu depuis longtemps. Müller par contre a pu tenir sa place 6 mois après s’être déchiré les ligaments du genou, ce qui a été un petit miracle. L’arbitre aurait pu siffler un penalty pour la Suisse contre les Tchèques, mais on ne peut pas parler d’erreur d’arbitrage parce qu’il ne l’a pas fait (notre arbitre Nicole Pétignat par exemple a affirmé qu’elle n’aurait pas sifflé). Et contre la Turquie, la Suisse dominée a été bien heureuse d’ouvrir le score sous des trombes d’eau après que préalablement une balle turque ait terminé sur le poteau du gardien suisse. Ce qui est vrai, c’est que les Helvètes ont raté beaucoup d’occasions de but. Mais ont-ils été victimes de malchance ou n’ont-ils qu’a s’en prendre à eux-mêmes? Est-ce que le réalisme devant le but est un des attributs des grandes équipes et des grand attaquants, ou n’est-ce qu’une question de chance?

Conclusion
Pour moi, le bilan de cet Euro suisse est clair: une catastrophe. Bien sûr, la victoire pour beurre contre le Portugal B a été bienvenue. Comme l’a écrit Jéjé, l’ambiance dans le stade, où j’avais aussi la chance de me trouver, et dans les rues de Bâle était belle malgré tout. Les supporters suisses pardonnent beaucoup. Comme quoi même après avoir affiché l’ambition de gagner le titre, les Suisses se satisfont à nouveau très vite d’avoir aligné les défaites honorables. Même au lendemain de la défaite éliminatoire contre la Turquie, des milliers de fans étaient allés soutenir les joueurs dans leur camp de Feusisberg. On ne peut pas nier qu’il n’a pas manqué grand chose pour que la Suisse gagne ou moins un point contre la République Tchèque ou la Turquie. Mais se raccrocher à cela pour excuser la performance de la Nati, c’est oublier un peu vite qu’un total de un point après les deux premiers matchs aurait déjà en soi été nettement insuffisant.
Quand on aborde un Euro en étant sur le papier – sauf erreur de ma part – la deuxième équipe la plus faible de la compétition, on doit être prêt à laisser ses tripes sur le terrain. Ceci d’autant plus quand l’Euro a lieu a domicile et que l’on a annoncé à ses supporters que l’on visait le titre. La Suisse n’a pas été capable de se révolter après la première défaite, alors que chacun savait que le match contre la Turquie était celui de la dernière chance. Ce qui n’est pas forcément surprenant. Après la sévère défaite 3 – 1 contre l’Allemagne en 2007, j’étais sûr que la Suisse réagirait pour effacer l’affront lors du nouveau match amical qui a eu lieu à Bâle en 2008. Résultat: défaite suisse par 4 à 0.

Mon avis est donc que le bilan de tous, encadrement comme joueurs, même si bien sûr parmi ces derniers il y a aussi eu quelques bonnes surprises ou belles confirmations (Inler, Behrami…), est clair. La Suisse, après deux ans de préparation pour « son » Euro, s’est lamentablement plantée sur toute la ligne.

 
Carton jaune | Euro 2008 | Suisse

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Sans concession !
Le jeune Johan Djourou a lui aussi vidé son sac. on peut le comprendre, il n’a pas joué une seule minute !

par Moriarty, 17.06.2008 à 16h17   | Citer

Excellent article, exactement ce que je pense, mais tu va te faire crucifier par certains sur ce site…

L’ASF, qui n’avait pas les couilles de dire à Köbi « merci pour l’Euro 2004, le mondial 2006, t’a construit quelque chose de correct avec rien, mais maintenant, on a besoin d’un entraineur avec un palmarès qui va augmenter la concurrence, bouger les esprits, etc.. », ils ont préféré toucher leur salaire et relayer les « c’est pas grave nos matchs de préparation ratés, on sera près le 7 juin » du vieux schtroumpf comme je l’appelle. Ces gars restent en suisse les derniers dirigeants dont les salaires et la carrière n’est pas soumise aux résultats….Et aujourd’hui ils sont satisfaits…ils le serait moins si on les virait pour incompétence. Mais OL, tu sais bien que cela fait longtemps que l’on attend plus rien de ces vieux grabataires obtus…

ensuite, je veux bien qu’un match amical reste un match amical, où on essaie des choses, etc.. mais quand on montre qu’on prend plein de buts (titularisation de Benaglio seulement 4 mois avant l’euro, bonne prépa du no1 – on a pas assez tenté la pair senderos-eggiman), qu’on en met pas (on se souvient que Nkufo -blessé il a énormément manqué- a été rappelé que sous la pression et n’a jamais été véritablement été intégré à l’équipe) et que surtout ON MONTRE QU ON S EN FOUT !!! et bien faut pas s’étonner du résultat

oui on a complètement raté cet euro avec lequel on nous bassine depuis 2 ans

reste Derdiyok (qui va pas rester à Bâle longtemps) et Inler
(qui va pas rester à Udinese longtemps)

Et Hitzfeld, qu’est-ce qui lui prend de demander à Streller de rester…ça pue déjà, on était tellement content qu’il vienne…QQ un peu m’expliquer??

par Zirom, 17.06.2008 à 16h50   | Citer

Bravo! Rien à redire. Ton article résume parfaitement l’ambiance en Suisse… On ne peut être que déçu de la « performance » de la Nati… Mais comme tu l’as si bien souligné, les matchs amicaux ne promettaient rien de bon… j’ajouterai également, que l’opinion publique n’a pas aidé l’équipe nationale…
Le peuple qui pour la plupart est ignorant, au vu de la qualité des équipes à l’EURO, s’imaginait gagner la victoire finale. Si tu ajoutes à cela les médias qui n’hésitent pas à dévoiler leurs attentes hors normes + un papytraineur star (spots télévisés, etc…) + des joueurs qui passent plus de temps à tourner des pubs suisses qu’à jouer dans leur club = tu obtiens un échec total qui est aussi dû à l’attente populaire trop grande. La France connaît bien cela pour avoir vécu la même chose à la CdM 2002 (Adidas 2ème étoile, etc.).

par Doga, 17.06.2008 à 17h00   | Citer

Tres bon article, je partage ton opinion.

Pour ce qui est des matchs amicaux, je ne pense pas que ca a trop d’importance, apres tout, ils sont la pour faire des tests, et bon nombre d’equipes se sont deja plantées dans les matchs amicaux avant de faire un super tournois (la France en 98, l’Allemagne en 2006, etc.)

L’erreur a mon avis a été d’affronter des faibles comme le Lichstensteign et la Slovaquie juste avant de se mesurer aux meilleures equipes d’Europe. La difference de niveau est trop importante.
VOus aller me dire qu’ils ont fait ca pour la confiance, empocher des victoires avant l’euro, mais pensez-vous pas qu’il aurait mieu fallu débuter l’euro avec une equipe qui doute et qui ne se fasse pas surprendre?

L’autre erreur a été de sous-estimé les equipes du groupe de la Suisse. Je me souviens que lors du tirage, tout la presse et Kobi se rejouissait de se retrouver avec des equipes aussi faible. Que seul le Portugal avait un niveau equivalent a la Suisse, etc.
Comment peut-on avoir une telle mentalité lorsque tout le monde sait qu’il n’y a pas de mauvaise equipe dans un euro?

par warswe, 17.06.2008 à 23h40   | Citer

On en a surtout profiter pour bien encourager l’équipe et se faire rêver pendant 2 ans. En effet, le bilan final est une catastrophe, mais bon…l’Euro se passe chez nous, le spectacle semble tenir ses promesses…il faut savoir se satisfaire du nécessaire! On a pu gueuler 3 fois goals pour l’équipes de Suisse quand même, certains ne peuvent pas en dire autant…

Hitzfeld a peu de temps pour remettre en place l’équipe pour la qualifier pour le mondial 2010 !!! Hop Suisse !!!

par nasca, 18.06.2008 à 02h38   | Citer

excellent article, rien à redire. C’est quand meme un scandale de se déclarer satisfait d’etre dernier du groupe, en plus alors qu’on se voyait déjà gagner à Vienne.

Pour ce qui est du maintien de KK après le Mondial, on est toujours plus malin après qu’avant. Il est incontestable que c’était une mauvaise décision, mais peut-on vraiement reprocher à l’ASF de l’avoir maintenu, vu le contexte de l’époque de cette décision (après les qualifs réussies, le match en Turquie, le mondial, 1ère place du groupe, 8ème, pas un but, et meme KK suisse de l’année,…)?

Sauf erreur, il n’y avait pas beaucoup de voix qui plaidaient pour un changement et les médias étaient derrière KK.

par Zeupho, 18.06.2008 à 10h33   | Citer

Hitzfeld ne fait pas une erreur avec Streller. Il en fera une s’il le fait jouer!

Le bonhomme sait diriger une équipe. Il met tout à plat pour commencer, puis il coupe dans le lard.
Le message; Strellette tu n’a pas le niveau pour jouer dans mon équipe.
Au lieu de ; Je t’aurai bien pris Strellette, mais tu as décidé de décliner ta sélection.

Hitzfeld saura se faire respecter et c’est avec ce genre de détails qu’il y arrivera. C’est le début de la transformation d’une équipe de potes un peu déçus en une équipe de tueurs.

L’article est excellent et reflète mon opinion sur ce qui s’est malheureusement passé ces 2 dernières années.

par babyfoot, 18.06.2008 à 10h38   | Citer

Alain Geiger aujourd’hui dans Le Temps:

« Le débat sportif en Suisse est trop consensuel. Les discussions politiques sont nourries, mais sportivement parlant, c’est trop gentil, trop tranquille. On sait que l’autocritique n’est pas le point fort de l’Helvétie, mais il faudra pourtant que l’on apprenne à dire les choses qui ne font pas plaisir.

Seulement, l’antenne est en permanence occupée par Yves Debonnaire ou Pierre-André Schürmann, lesquels appartiennent à l’ASF (ndlr: Association suisse de football) et, en ce sens, se montrent très prudents dans leurs propos.

Or, le staff de l’équipe suisse doit aujourd’hui expliquer aux gens les raisons de l’échec de la Nati. Mais ils ne vont pas le faire, vous savez, parce que selon eux il n’y a que du positif. Je suis désolé, mais là on trompe les gens. Köbi Kuhn s’est planté, c’est tout et il faut le dire. On ne peut pas lui dire bravo, ni à lui ni à ceux qui ont affirmé que la Suisse sera championne d’Europe, parce qu’ils ont dupé tout le monde. … »

par Ol, 18.06.2008 à 13h28   | Citer

Sepp Blatter sur tsr.ch:

Ce qui a manqué à l’équipe de Suisse? « La classe, c’est tout », répond Sepp Blatter, le patron suisse de la FIFA. Avant d’ajouter: « La blessure de Frei a certes changé la donne, mais l’entraîneur n’a pas eu le bon feeling dans ses changements. »

Sepp Blatter se demande pourquoi le sélectionneur a « insisté avec Streller » et pourquoi il s’est privé d’Eggimann, qui a joué toute la saison avec Karlsruhe. « Kuhn a voulu récompenser ceux qui sont avec lui depuis le début. Il aurait mieux fait d’aligner ceux qui jouent régulièrement dans leurs clubs. La fidélité, ça fonctionne avec les juniors. Mais à ce niveau, ça ne marche plus », relève-t-il.

Ralph Zloczower avait « les mains liées »
A la question de savoir si Kuhn a disputé l’Euro de trop, le président de la FIFA répond: « Oui, et je l’avais même dit à l’époque à Ralph Zloczower (ndlr: le président de l’Association suisse de football). Je lui avais glissé qu’on avait atteint un plafond avec ce coach. Il m’avait répondu avoir les mains liées. »

A l’inverse, Sepp Blatter a admiré Fatih Terim, le coach de la Turquie, pour son attitude contre la République tchèque (victoire 3-2): « Alors que d’autres entraîneurs se seraient contentés d’être revenus à 2-2, lui a encore poussé son équipe pour aller chercher la victoire », souligne-t-il.

par Ol, 18.06.2008 à 13h36   | Citer

Geiger président…de l’ASF

par Zirom, 18.06.2008 à 13h37   | Citer

Umberto Barberis sur swissinfo.ch:


swissinfo: Umberto Barberis, vous semblez en avoir gros sur le moral après cet Euro avorté de l’équipe de Suisse?
Umberto Barberis: Oui et c’est légitime. Je ne pousse pas un coup de gueule mais je pose un constat! C’est la première fois, et peut-être la dernière, que la Suisse organise un Eurofoot et c’est un fiasco sportif. Il ne faut pas se voiler la face, même si l’organisation est irréprochable, pour nous c’est un Euro raté!

En fonction des moyens mis en œuvre et des déclarations faites avant la compétition par les joueurs, je comprends que la population se sente flouée. Il n’y a qu’en Suisse où une fédération et une équipe nationale puissent se satisfaire d’une victoire contre le Portugal B dans un match de ‘gala’ sans enjeu. Et osent se vanter d’une première victoire dans un Eurofoot en regrettant simplement l’élimination. Mais c’est de la rigolade. A l’étranger, tout le monde se marre.

par Ol, 18.06.2008 à 13h40   | Citer

et encore la tribune de Genève du jour

Sepp Blatter donne tort à Köbi Kuhn

Le président de la FIFA Sepp Blatter critique ouvertement, dans une interview au «Matin», les choix du sélectionneur sortant de l’équipe de Suisse Köbi Kuhn durant l’Euro. Il estime que le coach zurichois a disputé la compétition de trop.

Ce qui a manqué à l’équipe de Suisse ? «La classe, c’est tout», répond Sepp Blatter au quotidien romand. Avant d’ajouter: «La blessure de Frei a certes changé la donne, mais l’entraîneur n’a pas eu le bon feeling dans ses changements.»
Sepp Blatter se demande pourquoi le sélectionneur a «insisté avec Streller» et pourquoi il s’est privé d’Eggimann, qui a joué toute la saison avec Karlsruhe. «Kuhn a voulu récompenser ceux qui sont avec lui depuis le début. Il aurait mieux fait d’aligner ceux qui jouent régulièrement dans leurs clubs. La fidélité, ça fonctionne avec les juniors. Mais à ce niveau, ça ne marche plus», relève-t-il.
A la question de savoir si Kuhn a disputé l’Euro de trop, le président de la FIFA répond: «Oui, et je l’avais même dit à l’époque à M. Zloczower (ndlr: le président de l’ASF). Je lui avais glissé qu’on avait atteint un plafond avec ce coach. Il m’avait répondu avoir les mains liées.»
A l’inverse, Sepp Blatter a admiré Fatih Terim, le coach de la Turquie, pour son attitude contre la République tchèque (victoire 3- 2): «Alors que d’autres entraîneurs se seraient contentés d’être revenus à 2-2, lui a encore poussé son équipe pour aller chercher la victoire», souligne-t-il.

par Zirom, 18.06.2008 à 14h00   | Citer

Pis c est nul cet euro!! Tout le monde essai de se faire du blé avec.
Les gens pensaient que y allait avoir 12millions de fans de foot qui viendraient passer leur vacance en Suisse. A part quelques pelés qui ecoutent un match entierement dans leur voiture pour etre parmis les 1er a klaxonner, y a rien qui a changé. Seul quelques hollandais ont joué le jeu.

Avec des stades de 30 000 places et des billets introuvable, fallait pas rever.
Resultat, tout le monde se plein. Les UBS Arena, Pleinpalais, etc. etc.

Et moi, ce qui m’ennerve le plus, c’est les gobelets en plastic dans TOUT les bars!!!!!!!!!!!

par warswe, 18.06.2008 à 23h03   | Citer

Savez-vous quel a été la plus grosse erreur de Kobi?
(a part streller et huggel)

C’est d’avoir recruté Michel Pont!!!

par warswe, 18.06.2008 à 23h05   | Citer

Quel est le problème avec Michel Pont?
Je pensais plutôt qu’il était bien plus important qu’il n’y paraît au premier abord et que c’est lui qui par exemple définissait toutes les stratégies. Mais par contre logiquement j’imagine qu’il n’a pas le dernier mot en ce qui concerne qui sélectionner, qui faire jouer, ou quelle discipline imposer au groupe.
Je suis très content qu’il reste assistant sous Hitzfeld. On peut probablement le soupçonner d’être trop gentil, mais je fais confiance à Ottmar pour remettre ceux de nos internationaux qui se prendraient pour des stars à leur place.

par Ol, 19.06.2008 à 00h35   | Citer