Fin de notre tournée des 4 promus, avec le moins attendu et certainement le moins ambitieux d’entre eux.
Que dire sur le Gaz Metan Mediaş? Pas grand chose en fait. A part qu’il est grand favori à la descente. Car quand même, si ce club, contrairement aux nouveaux riches du CS Otopeni, a une histoire, il ne peut renier son statut d’arnaque footballistique dans le paysage de la Liga I. En plus de 60 ans d’existence, le Gaz Metan n’a passé que 3 saisons dans l’élite, dont 2 se sont soldées par une descente. Comme il n’y a pas de raison que cela change…
Mediaş est assez connue des touristes en vadrouille en Roumanie. Ville pittoresque de Transylanie située à une cinquantaine de kilomètres de la sublime Sibiu, Mediaş est une ville à l’histoire longue et riche, son centre ville médiéval est un véritable musée à l’air libre. La ville est également réputée pour sa station balnéo-climatique bénéficiant d’une source d’eau minérale riche en sel et, vous l’aurez deviné, pour l’exploitation du gaz méthane. Cette exploitation a été poussée à son paroxysme par le pouvoir communiste, preuve en est la démographie de la ville, qui compte aujourd’hui 55 000 habitants alors qu’elle en comptait 10 000 de plus il y a 30 ans!
Côté sport, Mediaş n’a jamais connu la gloire. Le KARRES Mediaş est fondé en 1945. Bien que chronologiquement le quatrième club de la ville, son ascension est fulgurante. Le club démarre en Divizia C, la troisième division, et accède dès sa première saison en Divizia B, dont il termine deuxième. Le club est alors qualifié pour les play-offs, qu’il remporte. Le voila donc dans l’élite deux ans seulement après sa création. Passé entre les mains de la firme Vitrometan, le club est renommé Zorile Roşii (L’aube rouge) et termine en 12e position sur 16 clubs, et se maintient donc en Divizia A. Pour la dernière fois de son histoire.
La saison suivante, 1949-50, le club est repris en cours de saison par Gaz Metan et redescend en deuxième division. Rebaptisé Flăcără Mediaş (la Flamme de Mediaş), il connaît en 1951 son plus grand succès: une finale de Coupe de Roumanie, perdue 3-1 face au CCA Bucarest, ancêtre du Steaua. Puis, rideau, plus rien. Flăcără, devenu Gaz Metan en 1990, n’est qu’un modeste club oscillant entre Divizia B et C des décennies durant. Le club parvient bien à retrouver l’élite en 2000, mais pour redescendre aussitôt en Divizia B.
Au final, le Gaz Metan n’a donc passé que 3 saisons dans l’élite au cours de son histoire, pour un total de 16 victoires, contre 51 défaites et 19 matchs nuls! On s’attend donc à ce que le Gaz Metan, petit poucet de la compétition pas aussi bien armé que les nouveaux d’Otopeni, soit le souffre-douleur de cette saison. Le club contre lequel il ne faudra pas perdre de points. Le club au logo le plus moche de tout le pays a beau avoir fait venir de nombreux joueurs, difficile de penser qu’il en sera autrement cette saison.
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Oui, y gaz bas des briques ce logo !
Ben quoi, je suis enrhubée !! (c’est vrai en plus
Et qu’en est-il côté supporters ? En tout cas, ils ont du mérite s’ils suivent leur équipe.
Bah, Medias, c’est 55 000 habitants, et le stade comporte 5 000 places. Alors question suppos, c’est vite vu, même s’il y en a. Et ils ont leur hymne:
Nous ne sommes que 11
Les meilleurs de la ville.
Nou sommes les loups de Medias.
Nous vivons sur le gazon comme des héros
Aujourd’hui, tout le monde est avec nous
Le football pour la victoiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiireuuuuuuuuuuuh!!!
on a bien eu Guingamps (8 008 hab.) ou Gueugnon (8 563 hab.) en L1
Sinon c’est pas dangereux d’aller jouer en Transylanie alors que tout le monde sait qu’il y a des vampires? Est-ce qu’il y a un musée de Chuck Jones?
Je sais je suis fatigué …