Le désastre financier qui touche l’équipe de Boavista depuis quelques mois atteint son paroxysme. Relégué en deuxième division le mois dernier dans l’affaire de matchs truqués, dans lequel baignait également le FC Porto et le président de la fédération portugaise de football, le club est aujourd’hui forcé à se séparer de son stade de Bessa. Ce stade de 30 000 places a été saisi par le fisc portugais, qui le mettra prochainement en vente aux enchères, avec un prix de départ de 28,3 millions d’euros.
Ce montant correspond quasiment au plan d’investissement qui a conduit à la perte du club. Il y a quelques mois, le second club de Porto avait été approché par l’entreprise Castle Shore, qui devait investir 38,5 millions d’euros. Cette solution était finalement tombée à l’eau quand l’investisseur Sergio Silva, dont le plan d’aide financière a révélé plusieurs irrégularités, a été interpellé par la police judiciaire et mis en examen pour usage de faux documents et escroquerie. La situation financière du club s’est depuis aggravée au fil du temps, celui-ci évitant dernièrement de justesse une grève de ses joueurs, qui n’ont reçu aucun salaire depuis des mois.
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Dommage pour le Boavista, ils ont fait quelques bonnes saisons en début de decennie.