Puisqu’un premier papier implique fatalement une prise de risque, autant se jeter à l’eau sans retenue : depuis mon canapé, les deux ou trois derniers matchs qui m’ont vraiment intéressés n’avaient rien à voir avec la Ligue des champions, la Serie A ou la Bundesliga. C’étaient des matchs féminins, ceux de la coupe du monde des moins de vingt ans qui vient de se terminer au Chili.
Le garçon que je suis va commencer par exclure les deux dérapages possibles. D’abord, on ne comparera pas le potentiel physique des filles avec celui des mecs – je suis un garçon, mais pas con à ce point-là : elles sont moins puissantes, certes, mais tout aussi généreuses dans l’effort et parfois plus malines. Ensuite, on ne niera pas que certaines étaient très mimi, mais ce n’est pas la question non plus (ou alors, juste un peu).
Le préambule étant posé, on a vu de sacrées séquences : quelques jolis buts, du rythme, de l’engagement et parfois du vrai suspense, haletant à souhait (demandez aux Françaises, sorties pendant les arrêts de jeu de la demi-finale par un but nord-coréen assez rocambolesque).
Bref, ce fut un réel bonheur, à tel point qu’on sera honnête en concédant quelques réserves : le niveau technique était vachement variable d’une équipe à l’autre (voire entre joueuses d’une même équipe) et l’arbitrage est resté en général très approximatif. Peu importe, pas grave, il faisait bon dans le canapé, les Brésiliennes jouaient comme des Brésiliennes et les Américaines étaient tellement bien organisées qu’elles se sont offert cette coupe sans coup férir, juste après le titre olympique de la génération précédente.
Et puis il y a eu les jolis gestes, que ceux qui les ont vus n’oublieront pas tout de suite : la qualité de passe de la Française Le Sommer, les touches balancées à vingt bons mètres par la Brésilienne Leah ou les courses des pimpantes Américaines Leroux et Morgan, qui ont quasiment gagné la finale à elles deux. On ajoutera enfin un truc assez incroyable pour quiconque suit le haut niveau masculin : très très peu de fautes commises et, cerise sur le gâteau, pas une seule simulation, ce qui change grandement du foot habituellement télévisé. Rafraîchissant, tout ça.
Photo : Martin Bernetti/AFP/Getty Images.
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12 commentaires
Très bon « coup de projecteur ». Bienvenue à toi !
Héhé pas mal !
Pas mal pas mal ouais. D’abord si elle simule pas sur un terrain est ce que nous on simule ailleurs ??? Et ensuite quand une de ces »jolie » fille avec des cuisses à la écker te flanque un méchant petit pont à un tournois de sixte devant tous tes pots hé bé tu feras comme moi tu arrêtera ta carrière sur une défaite. Si un jour j’ai la chance d’avoir un fils il auras un ballon de foot à la naissance pour que plus tard il venge son père.
bienvenue!
j’ avoue que le niveau monte petit à petit.
par contre, les gardiennes de but, c’ est une catastrophe…..
« cerise sur le gâteau, pas une seule simulation »
c’est pas ce que disent leurs maris après une nuit d’amour
))
Bienvenu Pop9 !
Salut Pop9!
Effectivement, Eugénie Le Sommer faisait le niveau de l’EdF a elle toute seule, ou presque! Et c’est vrai aussi que certaines gardiennes étaient plutôt craignos. La Paraguayenne a passé un mauvais séjour au Chili!
Pas la Paraguayenne, l’Argentine, pardon.
Mmh… Cette vidéo vient ruiner ce que j’écrivais pour démontrer que le foot féminin se joue dans un meilleur esprit que le foot masculin. Ceci dit, cette charmante personne devrait plutôt essayer le catch.
Mais c’est qui cette folle ???
Reste que les hommes n’ont pas le monopole de la connerie, c’est évident.
désolé pop9…
mais c’ est quand même absolument hallucinant de voir ça.
je propose une radiation d’ une année et après on verra.
je vous encourage à lire les commentaires : tout en finesse
Je viens de comprendre : c’est pas une vraie fille, c’est un montage scandaleux réalisé à partir d’images d’archives (je reconnais Domenech sous le maillot de Strasbourg, à la fin des années 70). Bien essayé, Thi Oc, mais tu n’as trompé personne sur ce coup-là.