Cyril Zimmermann, l’arbitre Suisse, s’est déplacé dernièrement en Tunisie pour arbitrer le choc des huitièmes de finale de la coupe de Tunisie entre l’étoile du Sahel et le Stade Tunisien.
Il a été la source d’un énorme débat sur les différents médias tunisiens, à cause de deux gestes.
En fin de match, alors que le score était de 1-0 pour l’équipe locale, il a refusé un penalty, jugé flagrant par une grande majorité d’observateurs.
L’affaire aurait pu ne pas en être s’il était limité à cela.
A la fin de la rencontre, alors qu’un joueur du Stade Tunisien s’avance vers lui en tendant sa main, Cyril Zimmermann a mis ses mains derrière le dos en refusant de serrer celle du joueur.
Malheureusement pour lui, les caméras de la TV ont diffusé le tout en gros plan et un journaliste était à deux mètres pour recueillir l’avis du joueur tunisien, indigné du geste de l’arbitre suisse.
Ce geste a relancé, encore une fois, la polémique de l’arbitrage étranger pour les gros chocs en Tunisie.
Non seulement cet arbitre a faussé le résultat mais en plus il a eu un geste pas vraiment Fair-play.
Malheureusement, toute cette polémique ne changera probablement pas grand chose car un arbitre tunisien refusant un penalty à la dernière seconde, aurait risqué beaucoup plus que ça.
Le seul point qui devrait être traité est celui du championnat d’origine de l’arbitre. Nous avons eu droit ces dernières années à des arbitres Suisse, Ivoirien voire Emiratis.
Leurs championnat respectifs, étant globalement modestes et ne connaissant que très peu de chocs dans une ambiance de folie de 60.000 personnes, avec tout ce que cela implique comme passion, tension et dépassements, ne peuvent avoir l’expérience nécessaire pour gérer ce genre de rencontres.
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