Après une escapade madrilène il y a deux ans, place cette année à une virée barcelonaise !
Il est désormais très facile d’obtenir des billets pour les grandes équipes espagnoles que sont le Barça et le Réal. Via le site de billetterie de L’équipe.fr par exemple. Ensuite, on échange ces contremarques sur place, et on peut voir évoluer les meilleures équipes du vieux continnent aujourd’hui. Le tourisme « footballistique » a de beaux jours devant lui !
Après 10 heures de route, arrivée à Barcelone, balade obligée à Gracia, sur la Rambla, place Catalunya, et, évidemment, comme un requin s’approchant lentement de sa proie, vers l’antre du FC Barcelona, le majestueux Camp Nou, magnifique enceinte de 100,000 spectateurs. Un passage obligé pour tout amoureux de foot !
« Avant tout, je veux tirer mon chapeau aux 50,000 personnes qui sont venus par un jour si froid« , c’est ainsi que commencera l’intervention de Pep Guardiola devant la presse après le match. Un hommage appuyé aux courageux ayant bravé les conditions climatiques inhabituelles de la cité catalane ce samedi 5 février.
Début du match à 22.00 pour, selon Marca, la « rencontre la plus froide de l’histoire du Camp Nou« . Après l’hymne du Barça, repris par de nombreux spectateurs, les équipes du Barça et de la Real Sociedad, le club basque de San Sebastian entament la partie.
Le rythme du Barça réchauffe immédiatement les spectateurs frigorifiés. Les plus prévoyants, les barcelonais, sont venus avec les couvertures ! Les basques ne tiennent pas la cadence et craquent une première fois. Le jeune et prometteur Tello plante la première banderille à la 9è. La Sociedad rentre peu à peu dans la partie, et porte aussi le danger chez les blaugrana, mais Valdez, dans un grand soir, veille. La possession de balle est de 75% en faveur du Barça ! À chaque fois que Messi touche le ballon, le stade réagit immédiatement. Puyol voit aussi son nom scander à plusieurs reprises par le stade, comme le joueur argentin.
La deuxième mi-temps est plus équilibrée, les basques ont le mérite de ne pas fermer le jeu, ils jouent crânement leurs chances devant un Barçà diminué et bien moins convaincant qu’en première mi-temps. Les absences de Piqué, Pedro, et surtout Xavi et Iniesta se font ressentir.  Mais Messi marque sur un excellent service de Dani Alvès. La messe semble dite mais sur l’engagement ou presque, Vela rentré depuis peu, réduit la marque. Le score n’évoluera pas, malgré les efforts du remuant attaquant français Griezmann, un joueur à suivre. L’arbitre siffle la fin de la rencontre, et pendant que l’hymne du Barça retentit de nouveau, le stade se vide en quelques minutes.
90 minutes de bonheur !
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Rassure-moi, le Camp Nou dispose bien d’un système de chauffage, n’est-ce pas ?
Dans les loges, oui, probablement !
Ah ben j’espère que le match en valait la peine.
En tout cas, un grand coup de chapeau à toi Moriarty.
C’est beau la passion.
Excellents souvenirs! Deux belles arènes à ton actif Mo’!
J’étais à Barcelone fin décembre. Pas de match malheureusement, mais j’ai quand même fait un petit tour au stade olympique. Une visite très très intéressante, de par l’historique des lieux. Un moment fort. C’est étrange mais un stade me fait vibrer, même vide.