… Aurait dit mon grand-oncle. Lui qui avait survécu à deux guerres, il n’aurait pas eu de mal à faire ce triste constat.
Bon ! J’vais pas m’embarquer dans une tirade humaniste, ni vous dressez la liste des conflits armés qui se déroulent en ce moment même à travers le monde. Si vous voulez avoir le moral à plat, il suffit d’appuyer sur votre télécommande pour jeter un coup d’oeil aux infos. Les mauvaises nouvelles y sont quotidiennes, et tout les jours, la haine de l’autre fait la une.
Dans ce contexte, pas étonnant que le football continue à être touché par la bêtise humaine, comme ça a été le cas lors de la rencontre qui s’est déroulé mardi dernier à Krusevac, au stade Mladost, entre les espoirs serbes et anglais.
Les joueurs de couleur de la sélection anglaise ont fait l’objet d’un accueil spécifique de la part du public local et la fin de la rencontre a été assez chaude. Particulièrement pour le milieu de terrain de Sunderland, Danny Rose, qui aura vécu une drôle de soirée. Victime de cris de singes en provenance de supporters serbes et de jet de pierre pendant le match, il a eu droit à un carton rouge pour avoir envoyer le ballon en direction des tribunes après la rencontre. Du coup, je devrais peut-être faire l’impasse sur les deux ou trois gifles reçues lors de l’échauffourée. Dans certains pays ça doit être culturel, si tu n’as pas la bonne couleur de peau, ça doit être mal vu de protester quand tu te fais insulter. Le pompon, c’est qu’aujourd’hui la fédération serbe lui met tout la responsabilité des incidents sur le dos en niant totalement une quelconque attitude raciste de certains spectateurs.
Pourtant, sur les quelques clichés qui suivent, on dirait bien que ce match là n’a pas dû se dérouler dans une atmosphère très… Bisounours.
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On ne serait qu’à moitié étonnés du comportement des serbes, et sans doute pas impressionnés par la réaction de l’UEFA…
Combien de temps encore le monde du foot se croira à l’abri de ce qui arrive au cyclisme depuis peu ?