Ils ont été les joueurs les plus chers du monde

Avec le transfert de Gareth Bale au Real, le monde du football connaît peut-être un nouveau palier, un nouveau record pour un transfert. Avec des sommes atteignant la centaine de millions d’euros, Bale, Cristiano Ronaldo ou Zidane resteront dans l’histoire de leur sport. Libéralisation oblige, ces montants bien loin des records d’avant 95, l’année de l’arrêt Bosman, qui a tout changé. Retour sur ces records d’une époque révolue, loin des transferts que l’on connaît tous aujourd’hui.

Willie Groves - image Brittonsporttalk.frL’histoire des transferts est bien plus ancienne qu’on ne pourrait le croire. En 1885, le championnat anglais n’existe pas encore mais la FA légalise déjà – à contrecoeur d’ailleurs – le professionnalisme. Quelques années plus tard, l’Ecossais Willie Groves devient le premier joueur transféré contre la somme de £ 100. Un transfert houleux d’ailleurs. Récents vainqueurs de la Cup avec WBA, Groves et son coéquipier Jack Reynolds quittent leur club pour le malheureux finaliste, qui n’est autre qu’Aston Villa, le rival local. Furieux de ce départ, les dirigeants de West Brom saisissent la FA, accusant Villa d’avoir approché leurs joueurs sans leur accord. Certainement des restes de l’amateurisme marron… Au final, la FA leur donne raison, et condamne Aston Villa à payer £ 25 pour avoir approché les joueurs, et £ 100 pour le transfert de Willie Groves. Nous sommes en 1893, c’est le premier transfert record de l’histoire.

Alf Common - image wikipedia.orgCe record tient une décennie. Il faut attendre 1904 pour le voir dépassé. Cette année-là, Alf Common quitte Sheffield United pour Sunderland contre la somme de £ 520. Moins d’un an plus tard, en février 1905, il change à nouveau de club pour un montant qui atteint les quatre chiffres. Attaquant sélectionné en équipe d’Angleterre, Common quitte à 25 ans Sunderland pour Middlesbrough, qui débourse £ 1 000 pour s’offrir celui qui permettra au club de sauver sa peau dans l’élite britannique durant ses cinq années de présence.

Percy Dawson - Photo spartacus.schoolnet.co.ukUne nouvelle décennie passe. Attaquant au sein du Heart of Midlothian, Percy Dawson est poussé vers la sortie. Le club d’Edinbourg a en effet décidé de faire construire une nouvelle grande tribune. Le montant des travaux s’élève à £ 12 000, soit le double du montant prévu. Devant la difficulté, les Hearts doivent se résoudre à vendre leur meilleur joueur. Dawson rejoint donc les Rovers de Blackburn pour £ 2 500. Avec lui, Blackburn marque 83 buts la saison suivante, un record en championnat d’Angleterre, que la Première Guerre mondiale vient stopper net. Dawson en survivra, et reviendra même rejouer sous le maillot de Blackburn de 1919 à 1922, avec le même talent puisqu’il inscrit au total 71 buts en 140 matchs durant ces quatre années.

Syd Puddefoot - Image theyflysohigh.co.ukA la fin de la guerre, le football britannique reprend son essor. Les montants de transfert avec. Deux améliorations sont notées en 1922. Le premier de ces deux mouvements est une nouveauté. En effet, pour la première fois, le club acheteur n’est pas anglais, mais écossais. Il s’agit de Falkirk, qui enrôle l’attaquant Sydney Puddefoot en provenance de West Ham pour £ 5000. Déjà formateur, le club londonien cède également Len, le frère cadet de Syd, dans le même temps. Après 3 saisons en Ecosse, Sydney reviendra en Angleterre pour remporter la FA Cup avec Blackburn puis sauver West Ham de la relégation avant de s’envoler pour la Turquie, où il entraînera Fenerbahçe puis Galatasaray dans les années 30.

Son record ne tient cependant que quelques mois, de février à l’été 1922, lorsque Warney Cresswell est acheté £ 5 500 par Sunderland. Petite particularité là aussi : Cresswell n’est pas un attaquant mais un défenseur. Le « Prince des défenseurs » est d’ailleurs son surnom. Après avoir raté le titre avec les Black Cats, il est transféré en 1927 à Everton pour £ 7 000 – nouveau record – club avec lequel il remporte le titre, une Cup et deux Charity Shields. Avant de revenir à Sunderland pour… tenir un pub. Angleterre oblige.

Le record fait un léger bond en 1928, avec l’arrivée à Arsenal de David Nightingale Jack en provenance de Derby County pour la somme de (très exactement) £ 10 890. La barre des cinq chiffres est donc franchie pour cet attaquant qui restera comme le tout premier homme à avoir marqué un but à Wembley, lors de la finale de Cup 1923, remportée avec Derby le jour de l’inauguration du stade. Son transfert a été négocié avec brio par Herbert Chapman, le manager d’Arsenal. En proie à de grandes dificultés financières, le club de Derby souhaite vendre son ailier vedette au prix fort. Chapman négocie avec les dirigeants de Derby le transfert dans un bar et fait aligner les tournées de Gin tonic tout en discutant. Sauf que les siens sont servis… sans gin. Resté sobre, il négocie parfaitement le transfert face à partie adverse passablement éméchée. Et Jack deviendra titulaire indiscutable à l’aile gauche de l’équipe de l’ère Chapman, avec laquelle il remporte trois titres et une Cup jusqu’à sa retraite en 1934.

David Jack - Photo arsenal.com

David Jack sous le maillot d’Arsenal

Ferreyra - Image elobservadordelahistoria.comSon transfert record est explosé quatre ans plus tard. Il s’agit d’un transfert unique, puisque c’est la seule fois que le record concerne deux clubs d’Amérique du Sud. Deux clubs argentins plus précisément. En 1932, Tigre cède Bernabé Ferreyra à River Plate pour l’équivalent de £ 23 000. Agé de 23 ans, Ferreyra est alors un attaquant extrêmement prolifique, qui a marqué 45 buts en 43 matchs disputé avec le Tigre. Il le restera durant les sept années passées sous le maillot de River, avec 187 buts en 185 matchs. Anecdote amusante, un film retraçant sa vie (El cañonero de Giles) est tourné avant même qu’il ne prenne sa retraite. Il y joue… un personnage secondaire !

Avec la Seconde Guerre mondiale, ce record tiendra 17 ans. L’Angleterre reprendra ses droits en 1949, et fera monter les enchères jusqu’en 1951, avec quatre transferts records : deux en 1949, Johnny Morris à Derby County pour £ 24 000 puis Eddie Quigley à Preston North End pour £ 26 500, un en 1950 avec le Gallois Trevor Ford qui signe à Sunderland pour £ 30 000, et enfin un en 1951, celui de Jackie Sidwell à Sheffield Wednesday pour £ 34 500. C’est la fin de la domination anglaise. Les Britanniques perdront l’année suivante ce record qu’ils ne reprendront qu’une seule fois par la suite, avec Alan Shearer en 1996.

Hans Jeppson - Photo cafc.co.ukA partir des années 50, c’est l’Italie qui affole les compteurs. Une domination qui durera jusqu’aux années 2000, à quelques exceptions près. Tout commence en 1952, avec un Suédois, Hans Jeppson. Formé à Djugarden, Jeppson passe par l’Angleterre, avec une saison à Charlton, avant d’arriver en 1950 à l’Atalanta Bergame. Bonne pioche. Une saison, 27 matchs et un titre de Joueur de la Série A de l’année plus tard, le Napoli le veut à tout prix à la pointe de son attaque. Ce prix sera de 105 millions de lires, soit £ 52 000. Il y effectue quatre bonnes saisons (52 buts en 112 matchs) avant de partir pour le Torino, où il ne jouera qu’un an avant de prendre sa retraite.

Juan Alberto Schiaffino - Photo IFFHS.deEn 1954, c’est le Milan qui ouvre son porte-monnaie. Champion du monde en 1950 et buteur en finale, l’Uruguayen Juan Alberto Schiaffino a déjà 29 ans mais rejoint l’Italie pour une nouvelle somme record, l’équivalent de £ 72 000. Aux côtés notamment des Suédois Nils Liedholm et Gunnar Nordahl, Schiaffino remporte trois titres nationaux et joue une finale de Coupe d’Europe des Clubs champions, perdue 3-2 contre le Real Madrid en 1958. Naturalisé italien, Schiaffino est sélectionné à quatre reprises avec l’Italie, les règlements le permettant à l’époque.

Omar Sivori - image orgullobianconero.comLe record de Schiaffino est battu en 1957, avec l’arrivée en Italie d’un autre Sud-Américain, l’Argentin Enrique Omar Sivori. International argentin, Sivori quitte River Plate pour la Juventus pour 10 millions de pesos, équivalent de £ 93 000. Sivori n’a que 21 ans, mais compte déjà deux titres de champion avec River et 19 sélections. Si le transfert est réglé rapidement avec les dirigeants de River Plate, il n’en est pas de même avec les autorités argentines. Le gouvernement s’oppose en effet au départ du jeune attaquant, et le menace de l’interdire de jouer en équipe nationale s’il part en Italie. Qu’à cela ne tienne, Sivori a des origines italiennes, sa naturalisation n’est qu’une formalité. Sivori quitte alors son club et son pays de naissance pour la Juve et la sélection italienne, avec laquelle il jouera à neuf reprises. L’argent ne fait pas le bonheur, ce transfert en est la preuve. Car si Sivori s’éclate en Italie, remportant trois titres et deux Coupes d’Italie avec la Juventus, son départ sonne le glas de l’âge d’or de River Plate, qui profite certes de l’argent récolté pour élever la quatrième tribune du Monumental, mais devra attendre 18 ans pour s’adjuger un nouveau titre de champion d’Argentine.

Les années 60 voient le record progresser nettement, puisque chaque transfert record double quasiment le précédent. En 1961, c’est au tour de l’Espagnol Luis Suarez (aucun lien) de rejoindre l’Italie. Sous les ordres d’Helenio Herrera, Suarez a remporté deux Liga, deux Coupes d’Espagne et les deux premières Coupes d’Europe des Ville de foire, ancêtre de la Coupe UEFA, en 1958 et 1960 avec le FC Barcelone. En 1960, Herrera quitte Barcelone pour l’Italie et l’Inter Milan. Elu Ballon d’Or la même année, Suarez le rejoint l’année suivante, pour un montant de 250 millions de lires, soit £ 152 000. Avec le Grande Inter d’Herrera, Suarez s’offre trois titres de champion, deux Coupes d’Europe des Clubs champions (1964 et 1965) et deux Coupes Intercontinentales. Il est dans le même temps champion d’Europe en 1964 avec l’Espagne. Sa carrière reste proche de celle de son entraîneur. Herrera renvoyé de l’Inter en 1968, Suarez ne gagnera plus aucun titre, et quitte à son tour le club milanais pour rejoindre la Sampdoria en 1970.

Luis Suarez - Photo 1001experiencias.com

Luis Suarez, encore Barcelonais, reçoit son Ballon d’Or en mars 1961.

Angelo Sormani - Photo storiedicalcio.altervista.orgEntre temps, le montant de son transfert record aura été battu trois fois. En 1963, c’est la Roma qui dépense l’équivalent de £ 250 000 pour s’offrir les services d’Angelo Sormani. Fraîchement promu en Série A, le club de Mantoue fait venir en 1961 en provenance de Santos un jeune coéquipier du Roi Pelé. Sormani n’a que 22 ans lorsqu’il quitte son Brésil natal. Naturalisé italien, pays d’où étaient partis ses grand-parents, il marque 29 buts en 65 matchs et permet à Mantoue de rester en Série A deux saisons de suite. Plusieurs clubs s’intéressent alors à lui, mais c’est la Roma qui réussit à gagner ses faveurs. Mantova reçoit en échange 500 millions de lires (£ 250 000 donc, soit le double de ce qu’avait coûté le joueur à son arrivée) ainsi que trois joueurs. Mais cette transaction se révèlera être un échec sur tous les fronts. Mantova redescend dès la saison suivante en Série B, et Sormani connaîtra une saison noire à Roma, avec 25 matchs, 6 buts et une douzième place au classement pour le club de la capitale. L’international italien est cédé dès l’été suivant à la Sampdoria, où il ne fera guère mieux. Ce n’est qu’au Milan AC, où il signe en 1965, qu’il confirmera son potentiel, en gagnant un titre de champion, une Coupe d’Italie, une Coupe d’Europe des Clubs champions et une Coupe Intercontinentale.

Harald Nielsen - Photo Wikimedia CommonsEn 1967, c’est un Danois qui créera de nouvelles désillusions. Meilleur buteur du championnat danois avec son club formateur, le promu Frederikshavn, Harald Nielsen rejoint l’Italie en 1961. Avec Bologne, il confirme en terminant meilleur buteur du championnat en 1963 et 1964, année où il offre à Bologne son dernier titre de champion d’Italie au terme d’un match de play-off gagné 2-0 contre l’Inter, champion en titre. Nielsen marque notamment le premier des deux buts de ce match. Pas étonnant donc que le club milanais s’intéresse à lui. Le transfert se réalise en 1967, pour l’équivalent de £ 300 000 environ. Après des débuts encourageants, Nielsen souffre d’une blessure au dos qui l’éloigne des terrains. A la fin de la saison, il n’a disputé que huit matchs. L’Inter se sépare alors de lui. Il tentera sa chance sans succès à Naples puis à la Sampdoria, avant de prendre sa retraite en 1970, à 29 ans seulement, victime de sa blessure. Rentré au Danemark, il restera dans le monde du football, en devenant notamment le premier président puis le premier membre honoraire du FC Copenhague.

Pietro Anastasi - Image juve-ntinos.comLa saison suivante, c’est au tour de la Juventus de se montrer. Tout d’abord, en encaissant un invraisemblable 5-0 le 4 février sur le terrain de Varese, un promu. Pietro Anastasi, 19 ans, marque ce jour-là un triplé. Le tournant de sa carrière. L’été suivant, il fait partie de l’équipe d’Italie championne d’Europe 1968, et la Juve l’engage pour un nouveau montant record, 650 millions de lires, environ £ 500 000. Comme nombre de ses compatriotes, Anastasi quitte le Sud de l’Italie et sa Sicile natale pour le Nord du pays. Il effectue huit belles saisons à Turin, remportant trois titres de champion, mais en perdant toutes les finales disputées : en Coupe d’Europe des Villes de Foires en 1971 (édition dont il est le meilleur buteur), en Coupe d’Italie 1973 ainsi qu’en Coupe d’Europe des Clubs champions la même année. En 1976, un conflit l’opposant à son entraîneur Carlo Parola le pousse à quitter le club. Ecarté de l’effectif, il rejoint l’Inter, tandis que Roberto Boninsegna fait le chemin inverse. Et c’est avec ce dernier que le club de Turin remportera la Série A en 1977 et 1978.

En 1973, le FC Barcelone brise l’hégémonie italienne en s’offrant au prix fort les services de la légende Johan Cruyff. Au sortir d’une décennie sans titre, le club catalan débourse £ 922 000 pour le Hollandais, soit presque le double du record d’Anastasi. Avec succès puisque le club empoche un nouveau titre de champion d’Espagne dès 1974, soit treize années d’attente. Inutile d’en dire plus, tant la trajectoire du joueur et du club sont liées, aujourd’hui encore.

Giuseppe Savoldi - Photo solocalcio.comSi Cruyff est resté une légende, ce n’est pas le cas de celui dont le transfert a battu le record du Hollandais. En 1975, Giuseppe Savoldi, ancien meilleur buteur de la Série A, rejoint Naples pour la somme extravagante de deux milliards de lires, soit £ 1,2 millions. C’est le premier transfert dépassant le million de livres Sterling. Beppe Savoldi, 28 ans, passera quatre années à Naples, sans toutefois parvenir à offrir au Napoli son premier titre de champion, ce pourquoi la tirelire avait été cassée. Il faudra attendre un autre transfert record, celui d’un petit argentin prénommé Diego.

C’est un immense coup de poker qui fait exploser le record. Le jeune Paolo Rossi est alors un ailier droit de 20 ans à l’avenir pas vraiment prometteur. Formé à la Juventus, où il n’a jamais joué en équipe première, il est envoyé à Côme en Série B, où il ne joue quasiment pas à cause de multiples blessures aux genoux qui lui valent trois opérations. Il est ensuite envoyé en copropriété à Vicenza, où l’entraîneur Fabbri, pas réellement convaincu par le joueur, décidé de la garder mais de modifier son poste en la plaçant au centre de l’attaque. Le choix est gagnant. Rossi fait monter à lui seul son club dans l’élite en terminant la saison meilleur buteur de Série B. La saison suivante, il devient meilleur buteur de Série A, avec 24 réalisations, et le promu termine vice-champion ! C’est au retour de la Coupe du Monde 1978 que le transfert se fait. Selon la règle de la copropriété, chaque équipe propose à bulletin secret une indemnité de transfert. Le plus offrant l’emporte. Et à ce petit jeu, c’est Giuseppe Farina, le président de Vicence, qui étonne son monde avec une offre de 2,6 millions de lires (environ £ 1,75 M). Une somme record qui provoque un tollé en Italie, à tel point que le président de la fédération italienne doit démissionner. Mal en prend à Farina. Son joyau reste au club, mais ses 15 buts ne suffisent pas, et Vicenza est relégué en Série B. Le club doit se séparer de Rossi, qui retourne à la Juventus pour £ 500 000. Une belle perte sèche, mais pour Rossi, ce n’est que le début…

Lanerossi Vicenza 78 - Photo Wikipedia

Le Lanerossi Vicenza de Paolo Rossi, vice-champion d’Italie en 1978.

Avec les années 80, les prix des transferts se comptent désormais en millions de livres Sterling. Les deux records suivants concernent Maradona, lors de ses départs pour Barcelone puis Naples. Suivent Ruud Gullit, Roberto Baggio et Jean-Pierre Papin, acheté par le Milan AC pour £ 10 M en 1992. Les clubs italiens sont les principaux acteurs de ces transferts jusqu’à l’orée des années 2000. Avec l’arrêt Bosman en 1995 et la libéralisation du marché, les sommes explosent. Et après les clubs italiens, c’est le Real Madrid qui prend les rênes dès l’an 2000 avec l’arrivée du traître Luis Figo. Des transferts record qui resteront dans l’histoire collective. Certainement plus facilement que certains de leurs pourtant illustres ancêtres.

 
Histoire

trackback uri 6 commentaires

Encore un article au petits oignons !
Bravo PJ

Ce qu’il serait marrant de faire c’est de convertir l’ensemble des montant en euros de 2013.
Perso ça me rend fou d’entendre la comparaison entre les 75 millions de Zidane et les 100 de Bale
En effet, avec la fluctuation monnaitaire, les 75M, valent aujourd’hui : 91039461,02 euros

pas si loin …

insee.fr

Et d’ailleurs, les 94 M de CR7, valent en 2012 : 99365350,77 euros

Comme la parution est toujours décalé d’un an, on sera l’année prochaine que Bale valait finalement moins cher

insee.fr

par Terryble, 05.09.2013 à 09h36   | Citer

Terryble: Perso ça me rend fou d’entendre la comparaison entre les 75 millions de Zidane et les 100 de Bale…

Je ne suis pas toujours d’accord avec lui, mais comme disait Pierre Menes au grand journal, un Zidane de 28 ans, aujourd’hui… Ça vaudrait pas loin de 400 millions.
Alors en effet, beaucoup de journaleux feraient mieux de comparer ce qui est comparable.

Sinon, j’ai adoré l’anecdote sur les négociations à coup de gin pour le transfert de David Nightingale Jack à Arsenal.
Encore un bel article à ton actif PJ, bravo !

par stef, 05.09.2013 à 13h11   | Citer

C’est super intéressant ça Terryble. Je me suis basé sur une étude de ces transferts qui utilise les livres Sterling comme monnaie « commune », pour avoir une idée de la différence entre les transferts les plus récents et les tout premiers, exclusivement anglais. Les £100 de Groves en 1893 valaient certainement beaucoup plus qu’une simple paire de chaussures, comme aujourd’hui, c’est certain. Et ça mériterait de pousser l’étude encore plus loin.

par PJ, 05.09.2013 à 22h26   | Citer

J’ai pas réussi a trouver de site qui converti la livre de 1900 en livre d’aujourd’hui pour la convertir en euros, en plus ce qui est chiant qu’il faudrait la date du jour de la transaction pour prendre le taux de conversion … Bref pas facile

C’est comme les comparatifs entre le prix du pain en 1980 et aujourd’hui a un taux de conversion datant de 2000, ça m’énerve.

Cependant, c’est incroyable l’évolution des prix dans le temps tous de même. Et quand tu entends que le labo qui a fait passer la visite médicale de Bale a payé 10 millions juste pour la pub …

par Terryble, 06.09.2013 à 10h14   | Citer

Si tu peux m’envoyer un lien vers le site en question, je m’en servirai pour faire quelques comparaisons. Avec les dates, je les mets en livres actuelles pour ensuite les faire passer en euros. Et nous aurons un aperçu des montants.

Quant aux 100 millions de Bale, le Real n’est pas totalement débile. Les dirigeants savent très bien que ce genre de dépense est très rapidement rentabilisé. Même s’il vendra moins de maillots que Zidane ou C. Ronaldo.

par PJ, 06.09.2013 à 10h53   | Citer

Très intéressant ton billet. Je me suis régalé. Bravo !

par Tristelune, 09.09.2013 à 15h59   | Citer