Avec sept joueurs du Bayern Munich dans son effectif, dont six sur le terrain lors de cette inoubliable demi-finale face au Brésil, la sélection allemande de cette Coupe du Monde est plus que soutenue par sa colonne vertébrale bavaroise. Pas une première évidemment. L’Espagne s’est par exemple imposée ces dernières années avec une équipe plus que fournie en joueurs du FC Barcelone : sept titulaires lors de la finale en Afrique du Sud (Piqué, Puyol, Xavi, Iniesta, Busquets, Pedro et David Villa, arrivé au club quelques jours plus tôt).
Un record pour un vainqueur. Jusqu’en 1950, le champion du monde n’utilise pas plus de quatre joueurs d’un même club en finale. Il faut attendre le «Maracanazo» pour atteindre le chiffre de cinq joueurs, ceux du Penarol Montevideo titulaires avec l’Uruguay. Même chose quatre années plus tard avec les cinq joueurs de Kaiserslautern titulaires avec la RFA contre la Hongrie présentant six joueurs du Honved Budapest au coup d’envoi.
En 1974, le Bayern de Munich est déjà à l’honneur lors de la victoire ouest-allemande. Ce sont en effet pas moins de six bavarois qui sont alignés au coup d’envoi : Sepp Mayer, Breitner (en partance pour le Real), Schwarzenbeck, Beckenbauer, Gerd Muller et Uli Hoeness. En face, le football total néerlandais est représenté par cinq joueurs du grand Ajax Amsterdam (Krol, Neeskens, Cruyff, Rep et le moins connu Wim Suurbier).
En 1982, l’Italie est elle aussi championne du monde avec six joueurs d’un même club titulaires en finale. Zoff, Cabrini, Gentile, Scirea, Tardelli et Paolo Rossi portent haut les couleurs de la Juventus.
Hors finale, le record monte à huit joueurs. Lors du premier tour de l’édition mexicaine de 1970, l’Uruguay et l’Italie font match nul 0-0. Une rencontre lors de laquelle la Celeste comprend huit joueurs du Nacional Montevideo au coup d’envoi. Toujours au Mexique, mais en 1986, l’URSS a failli faire mieux lors de sa victoire 6-0 face à la Hongrie. Récent vainqueur de la Coupe d’Europe des Vainqueurs de Coupe, le Dynamo Kyiv voit huit de ses joueurs être titulaires avec l’Union soviétique. Un neuvième, Vadym Yevtushenko, entre même en jeu, mais en lieu et place de son coéquipier de club Pavel Yakovenko. Le record de joueurs d’un même club simultanément sur le terrain est donc resté à huit.
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Je me souviens très bien de cette URSS de 1986 et de cette victoire contre la Hongrie. Les bleus de Platoche avait fait 1-1, eux, et ça avait été compliqué. C’est vrai que le Dynamo Kiev avait balayé l’Atletico Madrid en finale de coupe des coupes, un peu avant cette coupe du monde. 3 ou 4-0, si mes souvenirs sont bons. C’était pas à Gerland cette fameuse finale ? J’ai pô vérifié… Je me souviens aussi que les soviétiques s’étaient fait entubés en quart ou en huitième contre la Belgique de Scifo, avec des erreurs d’arbitrage énormes et deux buts hors-jeu, au moins. Un 3-2 ou un 4-3, de mémoire.
Mais PJ, on pourrait t’opposer aussi qu’avoir autant de joueurs du même club en sélection, n’est pas non plus une garantie systématique. Rien que sur l’Espagne, on peut dire qu’ils ont mit du temps avant de tuer l’antagonisme Real/Barca, si tu vois ce que je veux dire. Et chez nous, en d’autres temps, quand les bleus se divisaient entre OM et PSG… On en a pas fait grand chose, ça nous a même desservi.
Aujourd’hui, pour les hollandais, on peut dire que ça ne leur a jamais servi à aller au bout. Reste, avec les espagnols, les italiens et les allemands. Pour les transalpins ce n’est plus trop le cas depuis 82. Reste les allemands, mais pour eux, je me demande si ce n’est pas encore différend. Parce qu’en fait, les joueurs de Bundesliga sont voués à passer par la Bavière quand ils sont très bons, sans forcément y avoir été formé. Sauf en de rare occasions.
euh mais je m’interroge, la belle équipe de yougoslavie fin des années 80- début 90) avec les stokovic*, prosinecki, savicevic et j’en oublie, ils ne venaient pas tous de l’étoile rouge de belgrade ? – bon ok, cette yougo là n’a rien gagné, même si ça jouait bien au ballon
* dragan stojkovic dit pixie a joué à cannes 2 mois avant de partir à nagoya (ses fiches joueurs ne le mentionnent pas mais je l’ai vraiment vu à l’entrainement à cannes !)
bref, sinon pour en revenir au débat de toutes les équipes que tu mentionnes celle qui m’a fait le plus rêver était l’équipe de l’italie car j’étais minot, grâce à platini, un grand fan de la juve (je le suis tjrs un peu)
et pour en revenir au débat de fond, je pense qu’effectivement cela peut être un avantage d’avoir 6 joueurs du même club titualire en equipe nationale, car automatiquement les automatismes sont là
post intéressant et allez l’allemagne dimanche ;=)
Lorsqui’ls ont disputé le Mondial en 1990, ils jouaient pas mal à l’étranger. Le Partizan ne comptait que trois joueurs joueurs parmi les 22 (dont un gardien remplaçant). l’Etoile Rouge est le club qui comptait le plus de joueurs, avec cinq titulaires plus ou moins réguliers: Stojkovic, Prosinecki, Savicevic, Pancev et Sabanadzovic. Et encore, seul Stojkovic a joué les cinq matchs de son équipe.
Perso, j’aurais parié sur des pays rarement présents, dont tous les joueurs venaient du championnat domestique, genre la N-Zélande en 82 ou l’Arabie Saoudite en 98 par exemple. Ou parmi des équipes dans les années 30. Mais non, perdu.
l’allemagne est favorite pour gagner le titre dimanche ( 24 ans apres ) et elle tiendra largement son rang .
PRONOS:
allemagne – argentine 3-0
bresil – pays bas 1-3
d’apres un sondage foot 365 :
66 % voit l’allemagne vainqueur ( 7000 votants )