Avec ses 500 000 habitants, Leipzig, ville la plus peuplée de Saxe, région située à l’Est de l’Allemagne, vit depuis plus d’un siècle au rythme du football. Premier champion de l’histoire du championnat d’Allemagne, avec le club du VfB en 1903, ancien abonné aux premières places de celui de l’ex-RDA grâce au Lokomotiv et au Chemie, Leipzig se morfond depuis vingt ans dans les méandres des divisions inférieures, malgré une éphémère saison du VfB en Bundesliga en 1993-1994.
Mais en 2009, la firme autrichienne Red Bull a lancé un projet controversé en créant de toutes pièces le RB Leipzig, aujourd’hui en deuxième division et candidat déclaré à l’élite. Un football business et moderne, qui côtoie encore la tradition représentée par le Lokomotiv, mais aussi un autre football, amateur et politique, avec le projet original du Roter Stern (Etoile rouge), club créé en 1999 par de jeunes antifascistes. A Leipzig, c’est désormais toute la complexité et les contradictions du sport le plus populaire du monde qui s’observent, chacun de son côté de la rue…
C’est un dossier très intéressant à lire sur LeMonde.fr: Leipzig, la ville où le football fait le grand écart
trackback uri
5 commentaires
Je suis tombé dessus cette semaine. Super reportage. Les textes sont très intéressants. Quel dommage que la mise en forme rende lamentable l’affichage des photos. Mais pour une fois qu’un journal comme celui-ci fait quelque chose de bien sur le foot, ne boudons pas notre plaisir.
une tres bonne saison en seconde bundesliga
, un club devenu sein financierement et tjrs un public et une affluence extraordinaire !!
Très intéressant.
Et moi j’aime bien la mise en page, PJ.
Les goûts et les couleurs…
C’est vrai que c’est le grand écart à tout point de vue. Financier, comme dans la mentalité. Marrant de voir le reproche fait au RB Liepzig (Rasen Ballsport parce que ça fait pas penser à Red Bull, ben voyons…) concernant la tradition.
) du Sigma Olomouc ?
Néanmoins ça fonctionne.
Dommage quand pour le Lokomotive, je suis toujours un peu nostalgique de ces vieux clubs, dit de l’est à l’époque, que les clubs français rencontraient. Qui se souvient des polonais de Katowice ou des tchécoslovaques (tchèques
D’ailleurs ces derniers ont fini 5ème de la Gambrinus Liga la saison dernière…
Très bon reportage. Décidément les gestions allemandes et françaises sont aux antipodes, et y’a pas que dans le foot !
Et puisqu’on en parle ici, le Lokomotiv Leipzig vient d’annoncer l’arrivée de Mario Basler comme nouveau directeur technique. Plutôt classe!