U Cluj | 1:0 | CFR Cluj | Morar (86′) |
Concordia Chiajna | 2:1 | CSMS Iaşi | Boldrin (51′), St. Grigorie (64′) / Golubovic (90′) |
Târgu-Mureş | 2:1 | CS U Craiova | Zicu (45′), N’Doye (67′) / Herghelegiu (90′) |
Dinamo | 2:0 | Rapid | Cmovs (csc. 2′), Gavrilă (61′) |
FC Braşov | 0:1 | FC Botoşani | Hadnagy (82′) |
Astra Giurgiu | 0:0 | Steaua | |
Oţelul Galaţi | 0:2 | Pandurii Târgu Jiu | Momcilovic (28′), M. Roman (pen. 41′) |
Ceahlăul Piatra Neamţ | 0:0 | Gaz Metan Mediaş | |
Petrolul Ploieşti | 1:2 | FC Viitorul | Vasilache (89′) / Mitrea (11′), Manea (67′) |
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Le derby de Cluj, c’est un peu le derby de la peur cette saison. Pour le classement, mais aussi pour l’ennui profond que l’on a eu lors de chaque match entre les deux équipes, surtout lors des deux demi-finales de coupe, le mois dernier. Au bout de deux horribles 0-0, l’U s’était qualifié aux tirs au but. Ce match est un poil moins soporifique. Les deux équipes ont une paire d’occasions, notamment par Deac sur coup-franc côté CFR. Mais c’est Vlad Morar qui décide du sort du match à cinq minutes du terme, grâce à un très joli but du gauche. Le CFR pourra peut-être regretter l’expulsion de Petrucci, quelques minutes plus tôt, pour un geste aussi bête que dangereux (un coup de crampons au visage de Nuno Viveiros alors que celui-ci venait de littéralement le plaquer au sol).
L’U Cluj gagne donc, mais reste à deux points de la première équipe non-relégable. L’écart ne se réduit donc que peu, car devant le Concordia Chiajna s’est imposé face à Iasi. Déjà vainqueur à l’aller (2-1), le Concordia prend donc six points ô combien importants face à un adversaire direct cette saison. Le première mi-temps de ce match est assez terne, seul Golubovic s’offrant une action de but, avec une tête qui passe tout près du cadre. La seconde période est plus animée, avec l’ouverture du score rapide de Rick Boldrin. Le deuxième but, lui aussi de la tête, arrive peu de temps après. Iasi ne parvient pas à s’en remettre, et joue plutôt mal jusque dans les arrêts de jeu, lorsque Golubovic reprend un ballon de la tête de l’intérieur de la surface. Les visiteurs pressent alors dans les dernières secondes, mais c’est très brouillon, et le Concordia repousse ces attaques sans trop de difficulté.
C’était la grande affiche du week-end. Târgu Mures, sur une série de 10 matchs sans défaite, recevait Craiova, qui restait de son côté sur une hallucinante série de 19 matchs de championnat sans défaite, la dernière remontant à un 0-5 encaissé à Giurgiu au mois d’août! Le match commence fort avec un penalty réclamé par les locaux après 10 minutes de jeu pour une faute sur Manolov. L’arbitre ne bronche pas, ce qui semble plutôt correct. Même chose un quart d’heure plus tard côté Craiova, avec une intervention sur Madson que l’arbitre ne relève pas. Bien en place, les deux équipes ne se livrent pas, et ces deux actions sont plus ou moins tout ce que l’on peut se mettre sous la dent lors de la première mi-temps. Du moins jusqu’aux arrêts de jeu et une frappe des 30 mètres de Ianis Zicu. Cette frappe, légèrement extérieur, est flottante, fuyante, et trompe un Balgradean aussi surpris que tous les spectateurs. En début de seconde période, c’est Tîrnacop qui tente sa chance de loin, mais sa belle frappe est magnifiquement détournée par Stancioiu. Craiova a manqué le coche. Une minute à peine après son entrée en jeu à la place de Zicu, Ousmane N’Doye reprend de la tête un coup-franc de Gorobsov et marque son 9e but de la saison. A moins d’une demi-heure de la fin du match, les locaux ont assuré leur victoire, d’autant plus qu’ils dominent le jeu. Craiova ne parvient à se créer aucune occasion jusqu’au but de Herghelegiu, dans la dernière minute du temps réglementaire. Dans la minute suivante, les Oltènes poussent et réclament un nouveau penalty après un contact entre Ivan et Feussi. L’arbitre ne dit rien, à raison, et Craiova, qui s’était imposé à l’aller, perd ce match. La première défaite depuis l’arrivée du duo Sandoi-Cîrtu.
Un derby de Bucarest est toujours une affiche. Même si elle paraît bien pâle au coup d’envoi. Le Dinamo n’a plus marqué depuis 4 matchs tandis que le Rapid, après une embellie à la reprise du championnat, marque clairement le pas avec 4 défaites sur les 5 derniers matchs. De quoi mettre le magicien Cristi Pustai, intouchable le mois dernier, sur un siège éjectable. Bref, en plus d’être en crise financière, les deux clubs traversent une crise sportive majeure. Et les choses continuent bien mal pour le Rapid, qui concède un but dès la 2e minute sur une intervention malheureuse de Cmovs, qui marque contre son camp. En face, le Dinamo prend lui aussi un coup dur avec la sortie sur blessure de Cosmin Matei après moins de 10 minutes de jeu. Même avec un but d’avance, le Dinamo a du mal à poser son jeu, et c’est le Rapid qui prend l’ascendant. Les hommes de Pustai joue vite, bien, et se crééent de belles actions à une touche de balle, comme celle qui se termine par le tir de Daniel Niculae sur le poteau de Traian Marc. Le Rapid mène largement cette première période mais ne parvient pas à égaliser. La reprise acrobatique de Sapunaru aurait notamment mérité un meilleur sort. La seconde période démarre sur les mêmes bases. Le Rapid domine mais prend à nouveau un but sur une erreur défensive. Mésentente entre Cmovs et Bornescu, qui repousse la passe en retrait du premier nommé dans les pieds de Gavrila, qui marque. Selon certains médias, Bornescu, fatigué d’être remplaçant, aurait fait un énorme scandale aux dirigeants du Rapid cette semaine. Titularisé à la place de Buchta, qui n’a été informé que le matin même du match, il s’avère que Bornescu, fautfi sur les deux buts, a té le plus mauvais élément de son équipe dans cette rencontre. Pas le meilleur moyen de gagner des points… Avec cette défaite, le Rapid est à 5 points du premier non-relégable. Le siège de Pustai est plus que jamais bancal.
Et de 32! Après la défaite de son équipe face à Botosani, Vjekoslav Lokica a démissionné de son poste d’entraîneur. Le Croate, arrivé cet hiver à Brasov, part avec un bilan mitigé de deux victoires, trois nuls et quatre défaites. Son remplaçant sera le 4e entraîneur du club cette saison, après Talnar, Szabo et donc le Croate Lokica. Sur le match, on peut parler d’un petit hold-up. Après avoir échappé à un penalty en première période, les joueurs de Botosani subissent, concèdent plusieurs occasions franches, mais marquent dans les dernières minutes par Hadnagy. Oublié dans la surface, l’attaquant, qui a joué à Brasov durant cinq saisons, marque le but décisif sur l’unique action de son équipe. Un but qui met réellement Brasov en danger de relégation.
Mauvaise semaine pour le Steaua. Deux matchs sans victoire et Târgu Mures revient à deux petits points au classement! La lutte est totalement relancée.
Le match face à l’Astra a été dominé par les Bucarestois. Sans Bourceanu ni Prepelita, ces derniers ont même la possibiité de faire la différence dès le début de match. Sur un appel de Popa dans le dos de la défense, Rusescu et lui se présentent seuls face à Lung Jr, mais l’arbitre siffle un hors-jeu absolument inexistant! Si en France on a beaucoup parlé de Bordeaux-OM, je peux vous assurer que cette phase a elle aussi fait parler en Roumanie! Quelques minutes plus tard, c’est Filip qui rate une belle occasion, avec une reprise qui frôle le poteau du gardien de l’Astra. Mais le vrai tournant du match a lieu à la demi-heure de jeu. Blessé suite à un choc, Cristian Tanase est obligé de sortir et de laisser sa place à Stanciu. Un coup dur pour le Steaua.
En seconde période, c’est l’Astra qui se montre dangereuse, avec notamment une énorme erreur de Tamas, qui offre deux belles occasions de but à Fatai puis Florescu. Il faut un retour miraculeux de Varela pour détourner le ballon sur la ligne! De Amorim rate ensuite de peu le cadre. Le Steaua tient bon, mais subit pendant une bonne demi-heure. En fin de match, Neagu puis Iancu font trembler l’Astra, mais leurs tentatives passent à côté. Le cadre, le cadre et toujours le cadre, le Steaua connaît encore les mêmes problèmes de finition que face au Petrolul.
Champion voila 4 ans, l’Otelul est aujourd’hui relégué en L2. Transparent face aux Pandurii, le club de Galati n’a plus aucune chance de se sauver. Une triste fin pour ce club dont le succès surprise a signé l’arrêt de mort. « Nous ne méritons rien. » Ces mots durs sont de Florin Marin, coach de l’Otelul, qui n’a toujours pas gagné le moindre match depuis son arrivée au club. C’est surtout triste pour Florin Cernat, qui se débat tant qu’il peut mais est bien seul. Pour la plupart en fin de contrat cet été, ses coéquipiers semblent avoir déjà l’esprit ailleurs…
Ceahlaul-Gaz Metan, par pitié, on n’en parle pas…
Oh, j’ai oublié de parler de la victoire du Viitorul sur le terrain du Petrolul Ploiesti. Un Petrolul qui, s’il est toujours invaincu à l’extérieur cette saison, a encaissé lundi sa 4e défaite d’affilée à domicile! L’ouverture du socre est signée Bogdan Mitrea, qui conforte sa place de meilleur buteur de Liga 1 en marquant son 14e but, le premier de la tête! Avant ce but, le Viitorul avait déjà touché du bois, sur un coup-franc indirect tiré par Daminuta. Le Petrolul va également toucher un montant, par Alcenat, qui trouve le poteau d’Albut après un petit numéro au milieu de la défense du Viitorul. Le match est anié en première période, il le sera moins en seconde. Le Viitorul joue le contre, et réussi à doubler la mise sur un but de Manea, après un bon travail de Bonilla qui fixe très efficacement les défenseurs du Petrolul. A 2-0, la messe est dite. Bien qu’il retse une demi-heure, le Petrolul n’a aucune chance de revenir. Le jeu est brouillon et, en l’absence de Geraldo et Teixeira, Toto Tamuz est bien seul à faire les efforts nécessaires pour réduire le score. L’entrée de Mémé Tchité est par exemple, pas loin d’être catastrophique, le Belge pensant plus à s’énerver qu’à jouer. En fin de match, Vasilache marquera dans un angle très fermé sur un bon service de Tamuz. Mais il est trop tard, et c’est la 6e défaite du Petrolul à Ilie Oana cette saison, et donc la 4e consécutive. Le Viitorul paie quand même cher cette victoire, puisqu’il perd Henrique, dont le nez a explosé lors d’un choc avec Ipsa. Daminuta a lui aussi dû quitter le terrain sur blessure en première mi-temps.
Le classement:
1. Steaua…………..57 pts
————————–Qualifié en C1 (2e tour préliminaire)
2. Târgu Mures…………..55
3. Petrolul…………..46
4. CS U Craiova…………..45
————————–Qualifiés en C3 (2e tour préliminaire)
5. Astra…………..41
6. Dinamo…………..39
7. Viitorul…………..38
8. FC Botosani…………..37
9. Pandurii…………..32
10. Iasi…………..31
11. Concordia Chiajna…………..30
12. FC Brasov…………..28
————————–Relégués en L2
13. U Cluj………….26
14. Gaz Metan…………..25
15. Ceahlaul…………..24
16. Rapid…………..22
17. CFR Cluj…………..18 (24 points de pénalité)
18. Otelul…………..15
A noter qu’avec les interdictions d’Europe qui touchent le Petrolul et le Dinamo pour cause de cessation de paiement, et le club de Craiova, qui n’a pas les 3 ans d’existence requis pour disputer une coupe d’Europe (souvenez-vous, on en parlait lorsque le Veris Chisinau en avait fait les frais), la 7e place du classement devient qualificative pour l’Europa League. Le Viitorul de Hagi est donc potentiellement européen!
Autre chose à noter, le 33e changement d’entraîneur cette saison, avec le limogeage de Zé Maria! Malgré les bons résultats du Ceahlaul, qui a récemment repris espoir pour le maintien, le Brésilien a été viré hier par l’Italien Angelo Massone. Une décision difficilement totalement illogique, comme sa justification: l’ancien de l’Inter a été viré parce qu’il avait refusé de faire sortir Daniel Stana à la mi-temps, comme l’exigeait son président italien! Ricardo Ronca, manager et actionnaire du club, a lui aussi été viré après s’être opposé à la décision présidentielle, les deux hommes en venant même aux mains! En conséquence, c’est la levée de boucliers au club. Les assistants de Zé Maria ont démissionné et les joueurs refusent de s’entraîner en signe de protestation.
Cela rejoint le départ de Lokica de Brasov, dont je parlais plus haut. Car contrairement à ce qui avait été annoncé au départ, le Croate n’aurait pas démissionné, mais aurait plutôt été mis dehors pour n’avoir pas effectué les remplacements réclamés par sa direction. Une situation similaire à celle du Ceahlaul donc…Il a été depuis remplacé par Adrian Szabo, qui est déjà passé au club en début de saison (de la 4e à la 17e journée). Le plus n’importe quoi est donc toujours de rigueur en Liga 1. Sa marque de fabrique.
Maid ce n’est pas terminé, avec un 34e changement d’entraîneur ce matin-même! Cristi Pustai et le Rapid ont trouvé un arrangement pour une résiliation du contrat du coach arrivé cet hiver. Quitter Târgu-Mures pour le Rapid, quelle connerie… Mais bon, l’un des tout meilleurs entraîneurs roumains est sur le marché, nul doute qu’il retrouvera vite un club. Son remplaçant est déjà connu, puisqu’il s’agit de l’Italien Cristiano Bergodi, déjà passé par le Rapid il y a 7 ans. Il avait alors remporté une Supercoupe de Roumanie en juillet, avant de démissionner dès octobre après que l’équipe ait été éliminée par Nuremberg au premier tour de Coupe UEFA.